Comme par un coup de baguette magique, tous les obstacles au vote du texte ont été aplanis, suite aux interventions des dirigeants syriens « soucieux d’éviter que les divergences de vues entre les chefs de l’État et du gouvernement ne débouchent sur un conflit ». Chacun des deux pôles du pouvoir a obtenu ce qu’il voulait. Le CDR a gardé les 110 milliards de livres qu’il risquait de perdre, et le chef de l’État a réussi à imposer un contrôle sur les activités de cet organisme. De nombreux ministères ont pu également avoir des rallonges budgétaires.
Mais ce que la saga du budget a surtout montré, c’est qu’une cohabitation Lahoud-Hariri demeure impossible en l’absence de l’arbitrage syrien.
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