Dossier régional Hoss et le PSP stigmatisent les attentats terroristes de lundi à Bagdad

L’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, a vivement stigmatisé la série d’attentats terroristes perpétrés lundi dernier à Bagdad et qui ont fait des dizaines de tués et de blessés. M. Hoss ainsi que le Parti socialiste progressiste ont notamment condamné l’attentat qui a visé le siège du Comité international de la Croix-Rouge dans la capitale irakienne.
Dans une déclaration à la presse, M. Hoss a souligné que « ceux qui ont perpétré les attaques à Bagdad hier (lundi), faisant des dizaines de victimes innocentes, ne peuvent être qualifiés que de personnes suspectes qui utilisent le thème de la résistance comme paravent pour justifier leur action ». « Nous condamnons vivement ces attentats qui n’ont même pas épargné une organisation internationale telle que la Croix-Rouge internationale qui accomplit une mission noble ».
Et M. Hoss de poursuivre : « Ceux qui se livrent à de tels actes rendent un service gratuit à l’occupant car au lieu que la population ne réclame la fin de l’occupation, elle en vient à demander le rétablissement de la sécurité, même si cet objectif est réalisé par l’occupant. De telles actions ne sont pas l’œuvre de la résistance. Il s’agit plutôt d’actes criminels que rejette la résistance. Les véritables résistants ne s’en prennent pas aux innocents pour tenter de remporter une victoire, mais ils restent, au contraire, attachés aux nobles valeurs nationales et humaines ».
De son côté, dans un communiqué de presse, le PSP de M. Walid Joumblatt a condamné l’attentat contre le siège du Comité international de la Croix-Rouge à Bagdad. « Les forces de la coalition, souligne notamment le communiqué du PSP, assument entièrement la responsabilité des retombées de l’occupation de l’Irak. Elles tentent de lancer des slogans mensongers pour camoufler les véritables causes de la guerre. Mais dans le même temps, nous condamnons l’attentat qui a visé le siège de la Croix-Rouge internationale. Nous avions déjà stigmatisé l’attentat qui avait été perpétré contre les bureaux des Nations unies à Bagdad (en août dernier). Ces organisations internationales ne sauraient être assimilées à l’occupation ».
Abondant dans le même sens, le Congrès nationaliste arabe a également stigmatisé l’attentat contre le siège du CICR, soulignant que de tels actes ne peuvent que nuire à « l’image de la résistance irakienne sur le double plan arabe et international ».