Dans son communiqué publié au terme de sa réunion hebdomadaire tenue sous la présidence de son chef Dory Chamoun, le PNL a accusé les dirigeants syndicaux d’être inféodés aux autorités officielles. Et de poursuivre : « La question qui se pose d’ailleurs naturellement est de savoir si ce mouvement (de contestation) est effectivement innocent. Pourquoi avoir attendu jusqu’à aujourd’hui, alors qu’ils savaient que la crise allait obligatoirement s’aggraver ? » « La situation socio-économique dans le pays est devenue intenable pour les citoyens, et l’élaboration d’un plan de rechange susceptible d’alléger le poids de la crise est devenue indispensable. Il faut redonner espoir aux Libanais et les encourager à rester attachés à leur terre », a ajouté le parti.
En conclusion, le PNL a imputé à « l’hégémonie syrienne » l’émergence de la classe politique qui gouverne le pays depuis le début des années 90. Selon le communiqué, « ce sont tous les dirigeants réunis qui assument la responsabilité de l’effondrement et des épreuves » de la population.
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