La Justice libanaise a lancé hier un mandat d’arrêt contre le général Michel Aoun parce que, selon le juge d’instruction Hatem Madi, celui-ci n’a pas répondu à la convocation qui lui a été adressée. Selon le magistrat, l’ancien Premier ministre serait passible de trois à quinze ans de travaux forcés en raison de son intervention devant le Congrès américain, jugée nuisible aux relations libano-syriennes.
Pour le général Aoun, qui affirme n’avoir pas été officiellement notifié de ce mandat, les autorités ont ainsi « franchi le Rubicon » et tentent une nouvelle manœuvre d’« intimidation » qui s’inscrit dans une logique de « terrorisme d’État ».
Traitant les dirigeants libanais d’« irresponsables », l’ancien chef du gouvernement de militaires a qualifié de « fictif » le dossier que l’État a constitué contre lui, l’accusant de vouloir « décapiter » son courant.
La Justice libanaise a lancé hier un mandat d’arrêt contre le général Michel Aoun parce que, selon le juge d’instruction Hatem Madi, celui-ci n’a pas répondu à la convocation qui lui a été adressée. Selon le magistrat, l’ancien Premier ministre serait passible de trois à quinze ans de travaux forcés en raison de son intervention devant le Congrès américain, jugée...
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