Baptisé « Partnerships for Learning Youth Exchange and Study – YES » (Partenariats et études pour l’apprentissage des échanges entre les jeunes), ce programme a été inauguré par le département d’État américain en 2003. Au Liban, ce programme est dirigé par Amideast, une ONG américaine qui fait la promotion de la coopération entre les Américains et les populations du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, et la société IEarn.
Neuf élèves libanais, des différentes régions, ont été sélectionnés pour la première édition 2003 du programme YES. « Les élèves vivent déjà avec des familles d’accueil américaines soigneusement choisies et suivent une année scolaire dans des écoles secondaires américaines, explique M. Battle. Ils suivent des cours et participent, avec leurs camarades de classes américains, à des activités extrascolaires comme le basket-ball et le football. Mais ils participent aussi à des activités enrichissantes qui incluent des services sociaux, des programmes d’éducation civique ainsi que plusieurs autres activités susceptibles d’améliorer leur compréhension de la culture américaine à travers une interaction avec différents groupes d’Américains. Les élèves libanais deviennent ainsi des ambassadeurs culturels de leur pays. »
De son côté, Mme Batlouni a expliqué qu’après que les élèves eurent été sélectionnés, ils ont suivi une session pour l’amélioration de leur langue anglaise, ainsi que pour comprendre les différences et les points communs entre la vie au Liban et aux États-Unis. « À Amideast, nous recevons régulièrement des lettres d’eux, indique-t-elle. Ils sont satisfaits de la vie qu’ils mènent et des études qu’ils suivent. » Et de se lancer dans un exposé sur leurs activités, telles que l’enseignement de la langue arabe à des camarades de classe, la participation à la chorale du collège, la collaboration à des programmes de services sociaux et charitables, l’organisation de conférences sur le Liban.
Quant à Mme Metni, elle a mis l’accent sur le réseau informatique qui sera mis en place dans les mois à venir et qui reliera les écoles américaines où les enfants suivent leurs études aux écoles libanaises. Les élèves pourront ainsi travailler sur des programmes communs jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Prenant la parole en dernier, M. Nehmé a rendu hommage à cette initiative insistant toutefois sur un seul désavantage : celui d’obtenir l’équivalence de cette année passée aux États-Unis. Pour cela, il a proposé d’envoyer une lettre à l’ambassade pour prendre connaissance de l’ensemble du programme américain en vue d’étudier les possibilités d’équivalence.
Des parents d’élèves libanais bénéficiant du programme YES ont par la suite pris la parole pour remercier le gouvernement américain pour son initiative.
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