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Le problème des taux d’intérêt

Autre sujet évoqué par le chef de l’État en Conseil des ministres : les taux d’intérêt imposés par les banques. Il a constaté qu’à la suite de Paris II, les établissements bancaires avaient baissé les taux d’intérêt sur les dépôts mais pas sur les prêts, « ce qui a provoqué un déséquilibre et qui s’est négativement répercuté sur de nombreux entrepreneurs et hommes d’affaires ». Il a appelé à un rééchelonnement des dettes afin de permettre à ceux qui ont été lésés par la hausse des taux d’intérêt de démarrer de nouveau.
« Certains estiment que le déséquilibre financier et économique dans le pays est dû au retard dans la privatisation. En réalité, ce sont les bénéfices réalisés par les banques au cours des dernières années, grâce aux taux d’intérêt élevés qu’elles avaient imposés, qui en sont une des principales causes », a-t-il expliqué, affirmant qu’il en a discuté avec le vice-président de la Banque mondiale pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), Christian Poortman, en présence du ministre des Finances, Fouad Siniora.
Le président a ainsi affirmé que M. Poortman avait acquiescé lorsqu’il avait fait remarquer que le gel des dépôts bancaires pendant dix ans permet au bénéficiaire de doubler d’un seul coup la somme bloquée. « Depuis 1992 jusqu’en 2002, les fonds bloqués dans les banques ont été multipliés par dix, conformément aux calculs effectués sur les intérêts durant cette période. Est-ce normal ? Ceux qui ont bloqué leur argent ont profité des taux élevés et ceux qui ont investi ont souffert à cause des taux servis sur les prêts et ont fini par faire faillite », a-t-il déclaré.
Le président a ensuite préconisé une baisse progressive des taux d’intérêt et a demandé au ministre des Finances de coordonner à ce sujet avec le gouverneur de la Banque centrale et d’en discuter avec les banques, avant d’appeler à une révision de la politique fiscale.
Autre sujet évoqué par le chef de l’État en Conseil des ministres : les taux d’intérêt imposés par les banques. Il a constaté qu’à la suite de Paris II, les établissements bancaires avaient baissé les taux d’intérêt sur les dépôts mais pas sur les prêts, « ce qui a provoqué un déséquilibre et qui s’est négativement répercuté sur de nombreux entrepreneurs...