M. Hariri a tenu ces propos au cours de la cérémonie organisée au Sérail, pour honorer le directeur général de l’orphelinat islamique, Mohammed Barakat, à qui il a accordé, au nom du président Émile Lahoud, la Médaille d’argent du Mérite, en présence du vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, des ministres Bahige Tabbarah, Marwan Hamadé, Fouad Siniora et Assaad Diab, des députés Nabil de Freije, Walid Eido, Mohammed Kabbani, Bassem Yammout, Atef Majdalani et Adnane Arakji et de plusieurs autres personnalités.
Selon M. Hariri, l’intérêt porté par ses gouvernements s’est traduit par un relèvement des budgets des ministères de la Santé, de l’Éducation et des Affaires sociales. « C’est ce que nous avons voulu dire aujourd’hui puisqu’on parle du dossier social dans le pays comme s’il y avait un manque au niveau des prestations et une tentative de le combler », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a ensuite souligné qu’« en dépit de tout ce qui se dit, le Libanais a accès, par différents moyens, aux médicaments et aux soins de santé : les nantis peuvent se permettre de financer eux-mêmes leurs soins et les autres ont recours aux différents fonds de solidarité, à travers les services de sécurité et le ministère de la Santé qui assure entièrement les médicaments aux personnes atteintes de maladies chroniques et qui couvre les frais des grandes opérations ».
Selon lui, les ministères de la Santé et de l’Éducation ont les plus gros budgets jamais accordés depuis l’indépendance. « Aussi, a-t-il ajouté, ce sont pas les ONG qui s’occupent seulement du domaine social ».
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