Le représentant des Forces libanaises au sein du Rassemblement de Kornet Chehwane, Toufic Hindi, a présenté hier sa conception du « pouvoir alternatif » prôné par Kornet Chehwane, dans le cadre d’une conférence au West Hall de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), à l’occasion du 15e anniversaire de l’accord de Taëf (22 octobre 1989).
En présence notamment de M. Nassir el-Assaad, journaliste et ancien de l’OACL, qui a participé au débat, et du professeur Farid el-Khazen, M. Hindi a rappelé le contexte et les conditions dans lesquels l’accord de Taëf avait été élaboré, avec le parrainage de la communauté internationale, pour mettre un terme à la crise du Liban. Une crise qui a revêtu plusieurs facettes, a-t-il estimé, « celle d’un conflit interne, celle d’une guerre des autres au Liban et celle d’une guerre des autres contre le Liban ».
Il a en outre précisé que le général Michel Aoun n’avait pas été le seul à l’époque à refuser l’accord, et que les Forces libanaises et le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, avaient apporté une caution chrétienne à celui-ci
Qualifiant Taëf d’accord nécessaire, il a ensuite évoqué les conditions qui ont empêché son application.
M. Hindi a estimé que l’accord constituait un « package deal » tenant compte des sensibilités politiques et sociales libanaises, package deal qui devait être appliqué dans son ensemble, ce qui n’a pas eu lieu. Aussi a-t-il plaidé en faveur son application « pour le salut du Liban ».
Évoquant enfin l’élection présidentielle et les législatives à venir, M. Hindi a souhaité que le nouveau président de la République soit investi pour appliquer Taëf, à l’instar de ce que devait faire le président assassiné René Moawad. Précisant qu’à la suite de l’élection du nouveau chef de l’État, un gouvernement transitoire sera formé jusqu’aux législatives, c’est-à-dire de novembre 2004 à mai 2005, M. Hindi a appelé à ce qu’« il soit le cabinet d’union nationale prévu par Taëf ». Un cabinet qui serait chargé d’élaborer la loi électorale et de superviser les élections, de manière à ce que la nouvelle Chambre soit représentative et s’occupe enfin de l’application de Taëf, a-t-il conclu.
En présence notamment de M. Nassir el-Assaad, journaliste et ancien de l’OACL, qui a participé au débat, et du professeur Farid el-Khazen, M. Hindi a rappelé le contexte et les conditions dans lesquels l’accord de Taëf avait été élaboré, avec le parrainage de la communauté internationale, pour mettre un terme à la crise du Liban. Une crise qui a revêtu plusieurs facettes, a-t-il estimé, « celle d’un conflit interne, celle d’une guerre des autres au Liban et celle d’une guerre des autres contre le Liban ».
Il a en outre précisé que le général Michel Aoun n’avait pas été le seul à l’époque à refuser l’accord, et que les Forces libanaises et le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, avaient apporté une caution chrétienne à celui-ci
Qualifiant Taëf d’accord nécessaire, il a ensuite évoqué les conditions qui ont empêché son application.
M. Hindi a estimé que l’accord constituait un « package deal » tenant compte des sensibilités politiques et sociales libanaises, package deal qui devait être appliqué dans son ensemble, ce qui n’a pas eu lieu. Aussi a-t-il plaidé en faveur son application « pour le salut du Liban ».
Évoquant enfin l’élection présidentielle et les législatives à venir, M. Hindi a souhaité que le nouveau président de la République soit investi pour appliquer Taëf, à l’instar de ce que devait faire le président assassiné René Moawad. Précisant qu’à la suite de l’élection du nouveau chef de l’État, un gouvernement transitoire sera formé jusqu’aux législatives, c’est-à-dire de novembre 2004 à mai 2005, M. Hindi a appelé à ce qu’« il soit le cabinet d’union nationale prévu par Taëf ». Un cabinet qui serait chargé d’élaborer la loi électorale et de superviser les élections, de manière à ce que la nouvelle Chambre soit représentative et s’occupe enfin de l’application de Taëf, a-t-il conclu.
Le représentant des Forces libanaises au sein du Rassemblement de Kornet Chehwane, Toufic Hindi, a présenté hier sa conception du « pouvoir alternatif » prôné par Kornet Chehwane, dans le cadre d’une conférence au West Hall de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), à l’occasion du 15e anniversaire de l’accord de Taëf (22 octobre 1989). En présence notamment de...
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