L’homme d’affaires israélien Elhanan Tannenbaum, otage du Hezbollah libanais depuis fin 2000 et susceptible de faire partie d’un échange de prisonniers avec Israël, a été enlevé lors d’un voyage clandestin aux Émirats arabes unis puis transféré au Liban, a-t-on déclaré hier de sources proches de la sécurité israélienne, citées par l’AFP et Reuters.
Ces informations ont été rendues publiques après que la Cour suprême israélienne eut autorisé hier la publication des détails sur les circonstances dans lesquelles Tannenbaum a été enlevé en octobre 2000 par le Hezbollah.
Les juges de l’instance juridique suprême d’Israël ont rejeté l’appel de la famille Tannenbaum visant à empêcher que les circonstances de son rapt ne soient divulguées et confirmé ainsi une décision antérieure d’un tribunal de Tel-Aviv. La famille craint qu’une telle divulgation ne compromette les efforts de l’État hébreu pour obtenir le retour de Tannenbaum et la restitution des corps de trois soldats tombés dans une embuscade du Hezbollah, dans le secteur des hameaux de Chebaa, en échange de la libération des Libanais détenus en Israël.
Selon les premières informations publiées par les médias israéliens, l’homme d’affaires, un colonel de réserve âgé de 56 ans, était en difficultés financières à la suite de dettes de jeu et faisait l’objet de pressions et de chantage. Il avait été attiré aux Émirats arabes unis par un Arabe israélien de la famille Obeid, des notables de la ville de Taybé avec lesquels il était en relation étroite, en vue d’une transaction juteuse et peut-être illicite.
Cet Arabe israélien, qui vit actuellement au Liban, selon la radio israélienne citée par l’AFP, aurait ensuite livré Elhanan Tannenbaum, contre paiement d’une récompense, à des membres du Hezbollah. Ces derniers l’auraient ensuite entraîné au Liban avec un faux passeport via l’Europe ou par un vol direct, soit en le menaçant, soit en le droguant, soit encore de son plein gré. Mais selon des sources israéliennes des services de sécurité, citées par Reuters, son transfert au Liban aurait eu lieu via l’Iran et aurait été organisé par l’Arabe israélien.
« J’espère que la publication des détails sur les circonstances de son enlèvement ne portera pas préjudice à Tannenbaum », a déclaré à la radio publique un procureur israélien, Dvora Chen, après la décision de la Cour suprême.
Selon la radio, les détails publiables ne devraient cependant pas nuire à la vie privée de l’homme d’affaires ni contrevenir aux critères de sécurité imposés par le Shin Beth (sécurité intérieure israélienne) et aux règles de la censure de l’armée israélienne.
La famille Tannenbaum n’a pas commenté les allégations portées contre l’homme d’affaires israélien, mais son fils Ori Tannenbaum a déclaré à la télévision : « Nous avons fait valoir et soutenons toujours que toute information, fausse ou fondée, est susceptible de renvoyer mon père dans les salles d’interrogatoire du Hezbollah. »
Ces informations ont été rendues publiques après que la Cour suprême israélienne eut autorisé hier la publication des détails sur les circonstances dans lesquelles Tannenbaum a été enlevé en octobre 2000 par le Hezbollah.
Les juges de l’instance juridique suprême d’Israël ont rejeté l’appel de la famille Tannenbaum visant à empêcher que les circonstances de son rapt ne soient divulguées et confirmé ainsi une décision antérieure d’un tribunal de Tel-Aviv. La famille craint qu’une telle divulgation ne compromette les efforts de l’État hébreu pour obtenir le retour de Tannenbaum et la restitution des corps de trois soldats tombés dans une embuscade du Hezbollah, dans le secteur des hameaux de Chebaa, en échange de la libération des Libanais détenus en Israël.
Selon les premières informations publiées par les médias israéliens, l’homme d’affaires, un colonel de réserve âgé de 56 ans, était en difficultés financières à la suite de dettes de jeu et faisait l’objet de pressions et de chantage. Il avait été attiré aux Émirats arabes unis par un Arabe israélien de la famille Obeid, des notables de la ville de Taybé avec lesquels il était en relation étroite, en vue d’une transaction juteuse et peut-être illicite.
Cet Arabe israélien, qui vit actuellement au Liban, selon la radio israélienne citée par l’AFP, aurait ensuite livré Elhanan Tannenbaum, contre paiement d’une récompense, à des membres du Hezbollah. Ces derniers l’auraient ensuite entraîné au Liban avec un faux passeport via l’Europe ou par un vol direct, soit en le menaçant, soit en le droguant, soit encore de son plein gré. Mais selon des sources israéliennes des services de sécurité, citées par Reuters, son transfert au Liban aurait eu lieu via l’Iran et aurait été organisé par l’Arabe israélien.
« J’espère que la publication des détails sur les circonstances de son enlèvement ne portera pas préjudice à Tannenbaum », a déclaré à la radio publique un procureur israélien, Dvora Chen, après la décision de la Cour suprême.
Selon la radio, les détails publiables ne devraient cependant pas nuire à la vie privée de l’homme d’affaires ni contrevenir aux critères de sécurité imposés par le Shin Beth (sécurité intérieure israélienne) et aux règles de la censure de l’armée israélienne.
La famille Tannenbaum n’a pas commenté les allégations portées contre l’homme d’affaires israélien, mais son fils Ori Tannenbaum a déclaré à la télévision : « Nous avons fait valoir et soutenons toujours que toute information, fausse ou fondée, est susceptible de renvoyer mon père dans les salles d’interrogatoire du Hezbollah. »
L’homme d’affaires israélien Elhanan Tannenbaum, otage du Hezbollah libanais depuis fin 2000 et susceptible de faire partie d’un échange de prisonniers avec Israël, a été enlevé lors d’un voyage clandestin aux Émirats arabes unis puis transféré au Liban, a-t-on déclaré hier de sources proches de la sécurité israélienne, citées par l’AFP et Reuters. Ces...
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