Au niveau de la collecte et de la transmission des informations, les conférenciers se sont mis d’accord sur le développement des moyens de communication autour des traumatismes, sur la création d’un observatoire pour la prévention contre les dangers menaçant les enfants, sur la mise en place de stratégies de surveillance de la violence dans les parties communes des bâtiments et sur la lutte pour une meilleure reconnaissance de la réalité de ces problèmes, autant par les individus que par les institutions.
D’autres recommandations ont porté sur l’importance des partenariats dans la résolution de problèmes de ce type. Elles se résument ainsi : la création d’un partenariat entre les citoyens, sans discrimination d’âge ou de sexe, pour une meilleure sensibilisation ; la formation d’un organisme qui servirait de trait d’union entre les institutions qui s’intéressent à la prévention contre les accidents ; le développement des échanges d’expérience qui tourneraient autour de valeurs humaines communes et qui contribueraient au dialogue des cultures ; l’encouragement d’accords bilatéraux entre les pays, les villes, les municipalités et les associations pour une meilleure collaboration dans le domaine de la sécurité publique.
En ce qui concerne les spécialisations, les conférenciers ont souligné l’importance de la collaboration entre les spécialistes afin de définir les obstacles sociaux et légaux à une meilleure sensibilisation et à des études plus complètes sur le sujet. Ils ont également évoqué le soutien aux spécialistes et aux assistants sociaux, la création d’un manuel d’enseignement et l’organisation de sessions de formation dans différents secteurs. Tous ces moyens doivent, selon eux, être mis à la disposition des municipalités.
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