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Commémoration La France rend hommage cette semaine aux 58 soldats du « Drakkar »


Treize cérémonies seront organisées jeudi prochain en France en hommage aux 58 militaires français victimes, le 23 octobre 1983, de l’attentat contre le « Drakkar », QG des troupes françaises de la Force multinationale à Beyrouth. Cet attentat est le plus grave de l’histoire récente visant des militaires français en opération sur un théâtre extérieur.
La ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, et le secrétaire d’État aux Anciens combattants, Hamlaoui Mekachera, doivent raviver jeudi la flamme à l’Arc de Triomphe.
Cette cérémonie officielle prévue à 18h30 s’accompagne d’hommages organisés en France par la Fédération nationale des anciens des missions extérieures (FNAME), notamment dans les villes de Lyon, Niort, Sainte-Maxime, Bourg-en-Bresse et d’Évreux.
« Cet attentat symbolise pour nous l’horreur et la lâcheté », souligne le président de la FNAME, Laurent Attar-Bayrou, pour expliquer l’importance de l’hommage accordé à ces victimes.
À l’aube du dimanche 23 octobre 1983, le bâtiment de huit étages où dormaient 73 soldats français de la Force multinationale d’interposition est totalement soufflé par une explosion, trois minutes seulement après qu’une première explosion eut détruit le bâtiment du quartier général des Marines américains, près de l’AIB, faisant 239 tués.
Le « Drakkar », situé dans le secteur de Bir Hassan, abritait des soldats du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pau (Pyrénées-Atlantiques) et du 9e régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège).
L’attentat contre les Américains est revendiqué par le Mouvement de la révolution islamique libre et par le Jihad islamique, celui contre les Francais par un mouvement islamique inconnu.
Immédiatement, le ministre français de la Défense de l’époque, Charles Hernu, s’envole pour Beyrouth, suivi moins de 24 heures plus tard par le président François Mitterrand qui déclare : « La France reste et restera fidèle à ses engagements. »
Parmi les attentats ayant visé des soldats français en opération, figure celui de Djibouti, attribué à un mouvement nationaliste, où quatre militaires avaient été tués le 15 décembre 1977.
Plus récemment, onze employés civils de la Défense française ont été tués le 8 mai 2002 à Karachi (Pakistan) dans l’explosion d’une voiture piégée contre leur autobus. Les victimes travaillaient en majorité pour la Direction des constructions navales (DCN) et participaient à la construction d’un sous-marin au Pakistan. Mme Alliot-Marie s’était immédiatement rendue sur place.
Les militaires américains ont quant à eux été victimes d’attentats particulièrement meurtriers, notamment celui contre le destroyer USS Cole, qui a tué 17 soldats le 12 octobre 2000 au Yémen, et celui de la base militaire saoudienne de Khobar, près de Dhahran, qui a fait 19 morts et 386 blessés le 25 juin 1996.
Treize cérémonies seront organisées jeudi prochain en France en hommage aux 58 militaires français victimes, le 23 octobre 1983, de l’attentat contre le « Drakkar », QG des troupes françaises de la Force multinationale à Beyrouth. Cet attentat est le plus grave de l’histoire récente visant des militaires français en opération sur un théâtre extérieur.La ministre...