La résolution 1511, votée y compris par la Syrie, seul pays arabe au Conseil, préserve le contrôle quasi absolu que les États-Unis exercent sur l’Irak depuis son invasion en mars sans le feu vert de l’Onu. Les premières informations selon lesquelles la Syrie voterait en faveur du texte avaient été expliquées notamment de source américaine par la suppression dans le projet de résolution, à la demande de Damas, d’une mention mettant en garde les voisins de l’Irak contre le transit de terroristes sur leur territoire. Cette mention figure cependant bien dans le texte qui a été finalement voté.
Les États-Unis, qui font face à une situation plus difficile et plus coûteuse qu’ils ne l’avaient envisagée, attendent de cette résolution qu’elle persuade la communauté internationale d’accroître sa contribution, militaire et financière, à la stabilisation et à la reconstruction du pays. La résolution 1511 autorise par ailleurs la création en Irak d’une force multinationale sous commandement unifié américain et demande à la communauté internationale de fournir des troupes.
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