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Opposition Le général notifié à partir de Beyrouth de la deuxième audience

L’ancien Premier ministre Michel Aoun a été officiellement notifié de la date de la deuxième audience du procès intenté contre lui pour atteinte à la dignité de l’État et aux relations du Liban avec un pays ami, ainsi que pour propagation de fausses informations.
La première audience était prévue pour hier, mais comme l’ancien chef du gouvernement de militaires n’a pas comparu, le premier juge d’instruction de Beyrouth, Hatem Madi, a décidé de le notifier de la date de la deuxième audience, qui aura lieu le vendredi 24 octobre à 9h, en accrochant le texte sur la porte de son bureau, conformément à la procédure stipulée par l’article 148 du code de procédure pénale.
Selon le magistrat, si le général Aoun ne vient pas à la prochaine audience, il sera jugé par contumace conformément aux articles 165 et 166 du code de procédure pénale.
Le BCCN plaide en faveur
de l’application de la 520
Le Bureau central de coordination nationale (BCCN) a appelé hier « le peuple libanais à poursuivre la lutte avec les souverainistes pour le rétablissement de la souveraineté, l’application de la résolution 520 du Conseil de sécurité de l’Onu et le déploiement de la seule armée libanaise sur l’ensemble du territoire libanais ».
Dans un communiqué, le BCCN a rendu hommage aux « martyrs du 13 octobre 1990 », soldats et civils tués, blessés, paralysés et détenus dans les prisons syriennes. « Le peuple continue à souffrir, et sa douleur va grandissante à l’ombre de la souveraineté violée, de la liberté réprimée et de la libre décision hypothéquée. Il n’y aura de véritable renaissance libanaise qu’avec le retrait des forces et des services de renseignements syriens et le retour du pouvoir aux mains du peuple libanais, à travers des élections libres et représentatives », a-t-il indiqué.
Le BCCN a par ailleurs appelé les différentes ONG internationales, à commencer par l’Onu, à « déterminer le sort des détenus libanais dans les geôles syriennes et à mettre fin à cette atrocité ». « Surtout que nous avons la certitude qu’ils se trouvent en Syrie, compte tenu de la liste qui a été remise au patriarche Sfeir en France », a-t-il poursuivi. « Le fait pour le pouvoir d’occulter la souffrance des parents de détenus et de tenter de fuir devant ses responsabilités est honteux, et marque l’irresponsabilité des autorités et leur incapacité à protéger les citoyens », a-t-il ajouté.
« Le véritable objectif de l’opération du 13 octobre 1990 n’était pas de “mettre fin à la rebellion et à la guerre”, mais de parachever la mainmise syrienne sur le Liban à travers l’invasion du dernier territoire libre du Liban. L’opération visait à dissiper les dernières lueurs d’espoir chez les Libanais et à les pousser à la reddition. Mais ce plan a échoué : le peuple libanais est toujours en état d’alerte pour le rétablissement de ses droits, comme le prouvent les résultats de la partielle de Baabda-Aley », a en outre indiqué le BCCN, avant de rendre hommage à l’ancien chef du PNL, Dany Chamoun, assassiné ainsi que sa femme, Ingrid, et leurs deux enfants, Tarek et Julian, le 19 octobre 1990.
Karamé accuse les cabinets Hariri d’avoir saboté l’agriculture
L’ancien Premier ministre, Omar Karamé, a accusé les différents gouvernements de M. Rafic Hariri qui se sont succédé au pouvoir d’avoir saboté le secteur agricole au profit des secteurs des services et du tourisme.
Commentant la célébration de la Journée de la pomme, dimanche dernier, M. Karamé a souligné que cette journée a mis en évidence la crise que traverse le secteur agricole. « Cette crise, a affirmé l’ancien Premier ministre, illustre la façon avec laquelle le gouvernement s’est comporté à l’égard de ce secteur. Avant la guerre, près de 60 pour cent des Libanais vivaient de l’agriculture. Mais avec les gouvernements de reconstruction et de développement (allusion à peine voilée aux cabinets Hariri), l’intérêt pour l’agriculture a chuté pour atteindre une proportion de 1 pour cent. »
Après avoir souligné que les pays voisins, dont notamment la Syrie, soutiennent l’agriculture, M. Karamé a déploré l’absence de calendrier agricole pour protéger la production libanaise. « Il faut empêcher la contrebande à travers la frontière et réviser le calendrier agricole », a déclaré M. Karamé. « Les gouvernements Hariri qui se sont succédé au pouvoir depuis 1993, a-t-il souligné, ont axé leur intérêt sur les services et le tourisme, estimant que ces deux secteurs occuperaient une place prépondérante en cas de paix dans la région. Ces gouvernements ont donc négligé l’agriculture et l’industrie et ont concentré les services dans le Grand Beyrouth, ce qui s’est répercuté négativement sur l’agriculture et la situation des régions rurales. »
En conclusion, M. Karamé a affirmé que les pommes importées de Turquie sont réexportées en tant que pommes libanaises par certaines parties qui encaissent à ce titre une aide financière de l’Institut de promotion des investissements (IDAL).
L’ancien Premier ministre Michel Aoun a été officiellement notifié de la date de la deuxième audience du procès intenté contre lui pour atteinte à la dignité de l’État et aux relations du Liban avec un pays ami, ainsi que pour propagation de fausses informations.La première audience était prévue pour hier, mais comme l’ancien chef du gouvernement de militaires n’a...