Les profs de l’UL ont débrayé et le port risque la paralysie avant même la « générale » du 23 octobre Mauvais patron, l’État s’attire grève sur grève

Les professeurs de l’Université libanaise en grève, les employés et ouvriers du port en passe de l’être, un appel à la grève générale pour le 23 octobre lancé par la CGTL : un peu partout dans le pays, la colère gronde. Les problèmes de trésorerie ne sont pas seuls en cause. Ils ne sont que les effets d’une vision économique qui semble avoir conduit le pays dans l’impasse. Car si, comme le voudrait Rafic Hariri, l’État se doit d’être au service du secteur privé, il reste que ce secteur est bien mal servi par un État à court de liquidités, comme le prouve bien ce qui se passe avec les hôpitaux et la CNSS. En revanche, le secteur privé est-il meilleur patron ? Ce n’est pas ce que pensent les employés du secteur public, qui redoutent d’en changer, ni la CGTL, qui ne veut pas des privatisations.