Rechercher
Rechercher

Actualités

PRESSE Parution de la revue « Byzance », créée par Désirée Sadek (photos)

« Décoration, maisons d’Orient et d’Occident, art de vivre » : c’est autour de ces trois axes que s’articule la revue Byzance, qui paraît tous les deux mois en français. Créée par la journaliste libanaise Désirée Sadek en juillet dernier, le deuxième numéro vient d’arriver chez les libraires. Selon sa fondatrice, qui l’écrit dans son premier « éditorient », « le beau est dans le métissage réussi » et ce métissage, selon elle, serait celui de l’Orient et de l’Occident, à travers « un jeu de miroirs où se reflètent différences et ressemblances ». La « niche » éditoriale trouvée par Désirée Sadek a ceci de particulier qu’elle va chercher comment l’une des cultures influence l’autre sur son propre territoire.
Résolument tournée vers le Liban, sans doute une des dernières terres byzantines à proprement parler, tout du moins où l’esprit de la prestigieuse capitale pourrait encore quelque peu souffler, la revue se veut « nomade » dans les adresses et les noms de créateurs qu’elle distille, pourvu que ceux-ci soient fortement connotés d’ors et autres raffinements extrêmes.
Si les rubriques sont encore flottantes, on note le « dossier couleur », composé de photos magnifiques, « dans le sérail », qui ouvre les portes, occidentales ou orientales c’est selon, de maisons habillées par des noms célèbres qui ne se cachent pas derrière l’anonymat ; « tentations » s’intéresse aux matières et matériaux décoratifs – les tissus pour le premier numéro, le cristal pour le deuxième ; « séduction » s’attarde sur des thèmes plus évaporés comme le henné ou les fleurs de parfum. À découvrir aussi des interviews de stylistes, d’éditeurs, de parfumeurs, de musiciens.

L’eau à la bouche
Mais la rubrique la mieux bouclée est sans aucun doute celle consacrée à la gastronomie métissée et les deux premières « fiches » sont aussi intelligentes qu’appétissantes, toujours soutenues par de remarquables clichés où les couleurs trouvent leur point culminant : « coriandre et pistache » ou « burghol et potiron » ? De très belles recettes achèvent de mettre l’eau à la bouche. Byzance est avant tout un carnet d’images, toutes plus belles les unes que les autres, on l’aura compris. Chatoyantes, chargées, elles sont le reflet parfait d’un état d’esprit byzantin, à supposer qu’il existe. Il faut souhaiter à cette revue encore un peu figée, qui mériterait de rendre ses textes plus informatifs, de grandir en maturité et en savoir-faire, bases qu’elle possède mais que seul le public, très averti et exigeant dans le domaine de l’art de vivre et de la décoration, adoubera.
D.G.
« Décoration, maisons d’Orient et d’Occident, art de vivre » : c’est autour de ces trois axes que s’articule la revue Byzance, qui paraît tous les deux mois en français. Créée par la journaliste libanaise Désirée Sadek en juillet dernier, le deuxième numéro vient d’arriver chez les libraires. Selon sa fondatrice, qui l’écrit dans son premier « éditorient »,...