Le président de la République, le général Émile Lahoud, a rendu hommage à la solidarité des Libanais avec les producteurs de pommes dans le cadre de la Journée de la pomme libanaise organisée à son appel dans toutes les régions du pays pour assurer l’écoulement de la récolte.
Surtout que cette récolte 2003 a été particulièrement abondante, avec ses cinq millions de caisses (100 000 tonnes) contre trois millions et demi, l’année dernière. Malheureusement, avec la quasi-rupture des relations avec la Libye, pratiquement le plus important importateur de pommes libanaises, cette manne risque fort de rester sur les bras des agriculteurs ou, dans le meilleur des cas, de pourrir dans les entrepôts frigorifiques.
Les propos du chef de l’État s’inscrivent dans le cadre de sa tournée, hier, dans les points de distribution et de vente de pommes à Beyrouth, Baabda, Khaldé, le quartier de la Quarantaine et Nahr el-Kalb.
Levé tôt, le président Lahoud s’est arrêté à tous les points de distribution qui jalonnaient les principaux axes routiers et les places publiques, recontrant les responsables des coopératives agricoles et s’informant auprès d’eux des produits dérivés de la pomme, comme le jus et la confiture.
Responsables des coopératives et agriculteurs ont exposé au chef de l’État les problèmes auxquels ils font face au niveau de l’emballage, de l’entreposage et de l’écoulement.
Plusieurs fois, le président de la République a été arrêté à des « barrages de pommes » où des fruits lui ont été offerts par des jeunes gens dont il a salué le « sentiment national ».
À tous les agriculteurs rencontrés à ses multiples arrêts, le président Lahoud a assuré que cette manifestation est en fait une journée de solidarité avec les agriculteurs, « qui éprouvent des difficultés à écouler leur production », ainsi qu’une « campagne de familiarisation des Libanais et des touristes avec l’excellente qualité de la production nationale ».
Faire échec à l’exode rural
Les agriculteurs, a ajouté le général Lahoud, sont en droit de chercher à écouler leur récolte, « une responsabilité que l’État se doit d’assumer pour trouver des débouchés aux fruits libanais, connus pour leur excellente qualité, et pour développer le secteur agricole ».
D’autant plus, a poursuivi le président de la République, que « le développement du secteur agricole est de nature à relancer l’économie nationale, à fixer les Libanais à leur terre et à empêcher l’exode rural, car il est inadmissible que les villes deviennent surpeuplées alors que la campagne connaît la désertification ».
Le président Lahoud a appelé à une « dépolitisation de l’intérêt porté à l’écoulement de la production agricole, car l’agriculture au Liban n’a pas d’appartenance politique et la terre est libanaise et ses richesses appartiennent à tous les Libanais », assurant que des mesures seront prises pour interdire l’importation des pommes étrangères.
Le chef de l’État a conclu en insistant sur l’importance des barrages hydrauliques par rapport à l’irrigation, affirmant que la stratégie mise au point à ce niveau est déjà en cours d’exécution et commencera bientôt à donner les résultats bénéfiques attendus par les agriculteurs.
Le président de la République a conclu en adressant ses remerciements à toutes les institutions officielles, agricoles et civiles qui ont contribué à la réussite de la Journée de la pomme libanaise, ainsi qu’à toutes les sociétés et les usines qui en ont soutenu les activités sur le double plan moral et matériel.
Sur le terrain, les « barrages de pommes » se sont multipliés dans l’ensemble des régions libanaises où des stands consacrés à la dégustation et à la vente étaient dressés aux intersections des axes routiers et sur les places des villages.
À Zahlé, de jeunes jeannettes ont distribué des goldens et des starkings aux automobilistes. À Nabatiyeh, à Chtaura, dans le Akkar, au Liban-Nord, à Rachaya, au Metn et partout ailleurs, des groupes d’agriculteurs et de jeunes se tenaient aux croisements des routes et arrêtaient les automobilistes pour leur offrir des pommes.
Surtout que cette récolte 2003 a été particulièrement abondante, avec ses cinq millions de caisses (100 000 tonnes) contre trois millions et demi, l’année dernière. Malheureusement, avec la quasi-rupture des relations avec la Libye, pratiquement le plus important importateur de pommes libanaises, cette manne risque fort de rester sur les bras des agriculteurs ou, dans le meilleur des cas, de pourrir dans les entrepôts frigorifiques.
Les propos du chef de l’État s’inscrivent dans le cadre de sa tournée, hier, dans les points de distribution et de vente de pommes à Beyrouth, Baabda, Khaldé, le quartier de la Quarantaine et Nahr el-Kalb.
Levé tôt, le président Lahoud s’est arrêté à tous les points de distribution qui jalonnaient les principaux axes routiers et les places publiques, recontrant les responsables des coopératives agricoles et s’informant auprès d’eux des produits dérivés de la pomme, comme le jus et la confiture.
Responsables des coopératives et agriculteurs ont exposé au chef de l’État les problèmes auxquels ils font face au niveau de l’emballage, de l’entreposage et de l’écoulement.
Plusieurs fois, le président de la République a été arrêté à des « barrages de pommes » où des fruits lui ont été offerts par des jeunes gens dont il a salué le « sentiment national ».
À tous les agriculteurs rencontrés à ses multiples arrêts, le président Lahoud a assuré que cette manifestation est en fait une journée de solidarité avec les agriculteurs, « qui éprouvent des difficultés à écouler leur production », ainsi qu’une « campagne de familiarisation des Libanais et des touristes avec l’excellente qualité de la production nationale ».
Faire échec à l’exode rural
Les agriculteurs, a ajouté le général Lahoud, sont en droit de chercher à écouler leur récolte, « une responsabilité que l’État se doit d’assumer pour trouver des débouchés aux fruits libanais, connus pour leur excellente qualité, et pour développer le secteur agricole ».
D’autant plus, a poursuivi le président de la République, que « le développement du secteur agricole est de nature à relancer l’économie nationale, à fixer les Libanais à leur terre et à empêcher l’exode rural, car il est inadmissible que les villes deviennent surpeuplées alors que la campagne connaît la désertification ».
Le président Lahoud a appelé à une « dépolitisation de l’intérêt porté à l’écoulement de la production agricole, car l’agriculture au Liban n’a pas d’appartenance politique et la terre est libanaise et ses richesses appartiennent à tous les Libanais », assurant que des mesures seront prises pour interdire l’importation des pommes étrangères.
Le chef de l’État a conclu en insistant sur l’importance des barrages hydrauliques par rapport à l’irrigation, affirmant que la stratégie mise au point à ce niveau est déjà en cours d’exécution et commencera bientôt à donner les résultats bénéfiques attendus par les agriculteurs.
Le président de la République a conclu en adressant ses remerciements à toutes les institutions officielles, agricoles et civiles qui ont contribué à la réussite de la Journée de la pomme libanaise, ainsi qu’à toutes les sociétés et les usines qui en ont soutenu les activités sur le double plan moral et matériel.
Sur le terrain, les « barrages de pommes » se sont multipliés dans l’ensemble des régions libanaises où des stands consacrés à la dégustation et à la vente étaient dressés aux intersections des axes routiers et sur les places des villages.
À Zahlé, de jeunes jeannettes ont distribué des goldens et des starkings aux automobilistes. À Nabatiyeh, à Chtaura, dans le Akkar, au Liban-Nord, à Rachaya, au Metn et partout ailleurs, des groupes d’agriculteurs et de jeunes se tenaient aux croisements des routes et arrêtaient les automobilistes pour leur offrir des pommes.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a rendu hommage à la solidarité des Libanais avec les producteurs de pommes dans le cadre de la Journée de la pomme libanaise organisée à son appel dans toutes les régions du pays pour assurer l’écoulement de la récolte.Surtout que cette récolte 2003 a été particulièrement abondante, avec ses cinq millions de...
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