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Implantation Hariri : Le moment n’est pas propice pour accorder aux Palestiniens le droit à la propriété

Le Premier ministre Rafic Hariri a affirmé que « le moment n’est pas propice » pour accorder aux réfugiés palestiniens vivant sur le territoire libanais le droit à la propriété, mais que cette interdiction « injuste » sera levée un jour.
« Sans aucun doute, nous avons une chose étrange et insensée mais qui existe pour des raisons historiques et qui disparaîtra un jour », a souligné M. Hariri qui répondait à une question posée par un banquier palestinien qui, de passage à Beyrouth, s’étonnait de l’existence d’une loi interdisant aux Palestiniens d’acquérir des biens immobiliers et fonciers.
Commentant une proposition de loi présentée le 1er octobre par dix députés pour lever cette interdiction, M. Hariri a affirmé que « le moment n’est pas propice à son adoption, même si l’interdiction est injuste ».
« Proposer le projet de loi ne donnera aucun résultat et suscitera des divisions », a ajouté M. Hariri, soulignant qu’à l’instar de nombreux Libanais, il était « marié à une Palestinienne ».
Rappelons que le Parlement avait adopté en 2002 une loi privant les Palestiniens, même ceux mariés à des Libanaises, du droit à la propriété. La proposition de loi présentée par les dix députés (dont un membre du bloc Hariri) donne à ceux « qui n’ont pas une citoyenneté délivrée par un État reconnu » le droit de posséder une maison.
« L’implantation, interdite par la Constitution, signifie donner aux réfugiés palestiniens un État de substitution (...), mais les droits civiques, y compris celui d’être propriétaire, ne contredisent pas le principe du rejet de l’implantation », affirment les députés dans les attendus de leur proposition de loi.
Commentant la démarche de ces députés, le président Émile Lahoud avait marqué son attachement au principe de refus de l’implantation. « Tout texte ou transaction personnelle contraires à ce principe sont voués au refus car ils sont anticonstitutionnels », avait affirmé le chef de l’État, qui avait évoqué cette question il y a une semaine avec le chef du Législatif Nabih Berry.
Le Premier ministre Rafic Hariri a affirmé que « le moment n’est pas propice » pour accorder aux réfugiés palestiniens vivant sur le territoire libanais le droit à la propriété, mais que cette interdiction « injuste » sera levée un jour.« Sans aucun doute, nous avons une chose étrange et insensée mais qui existe pour des raisons historiques et qui disparaîtra un jour...