Rechercher
Rechercher

Actualités

Dossier régional Samaha à Damas en signe de solidarité avec la Syrie

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh, a affirmé samedi, à Damas, que « la sécurité au Liban et en Syrie est une et indivisible ». « En effet, chacun des deux pays est concerné par ce qui advient à l’autre », a-t-il ajouté au terme d’un entretien d’une heure avec le ministre de l’Information, Michel Samaha.
En réponse à une question au sujet du dernier raid de l’aviation israélienne en Syrie, M. Chareh a déclaré : « De même qu’il est impossible de dissocier ce qui se passe en Irak de la situation en Palestine, on ne peut dissocier le Syria Accountability Act de la frappe de l’aviation israélienne. Le lien entre un feu vert et l’autre saute aux yeux. Mais de toute évidence, le perdant est toujours l’agresseur, quelle que soit sa force militaire. »
De son côté, et durant sa visite de 48 heures à Damas, M. Samaha a proclamé à plusieurs reprises la solidarité du Liban avec la Syrie, et ce après avoir rencontré le vice-président Abdel Halim Khaddam, son homologue à l’Information Ahmed el-Hassan, le Premier ministre Mohammed Naji Otari, et le secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien Nasri Khoury.
À l’issue d’une visite au siège de l’agence syrienne d’information Sana, M. Samaha a donné une conférence de presse au cours de laquelle il a notamment affirmé que sa présence à Damas vise à « manifester notre solidarité avec la Syrie » face à Israël. « Nous ne sommes pas partisans d’un conflit dans la région. C’est pour cela d’ailleurs que nous avons eu recours au Conseil de sécurité et à l’Onu. Nous ferons de tout pour empêcher le cabinet de guerre israélien d’entraîner la région vers l’explosion », a déclaré le ministre de l’Information, avant d’exhorter la communauté internationale à se mobiliser pour éviter « l’instabilité et le chaos ».
Par ailleurs, au terme d’un entretien samedi soir avec son homologue syrien, M. Samaha a tenu une fois de plus à exprimer la solidarité du Liban avec la Syrie face au gouvernement israélien qui, selon lui, « jouit actuellement non seulement de l’appui des faucons au sein de l’Administration américaine, mais aussi des protestants prosionistes et des néoconservateurs ».
Les deux parties libanaise et syrienne sont enfin convenues de se retrouver à Beyrouth le 20 octobre pour élaborer un protocole de coopération dans le domaine de l’information.
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh, a affirmé samedi, à Damas, que « la sécurité au Liban et en Syrie est une et indivisible ». « En effet, chacun des deux pays est concerné par ce qui advient à l’autre », a-t-il ajouté au terme d’un entretien d’une heure avec le ministre de l’Information, Michel Samaha.En réponse à une question au sujet...