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Bang israélien au-dessus de la capitale

« Le danger ici est que cette frontière peut s’embraser à tout moment. » C’est en ces termes qu’un sous-officier israélien a commenté hier la situation au nord d’Israël, tandis que l’armée de l’État hébreu était maintenue en état d’alerte.
Pour un lieutenant-colonel des forces israéliennes cité par l’AFP, il ne fait aucun doute que « le Hezbollah essaye de nous entraîner dans un conflit (...) mais nos consignes d’ouverture de feu ne nous autorisent à tirer que si on nous tire dessus », souligne-t-il, avant d’affirmer que le parti libanais dispose d’environ 10 000 roquettes le long de la frontière.
Entre-temps, c’est l’aviation israélienne qui a continué hier à entretenir la tension entre les deux pays. En effet, des chasseurs ont crevé le mur du son au-dessus du Liban, alors que la tension sur la frontière semblait être tombée, selon des sources de sécurité.
Deux chasseurs-bombardiers ont survolé à basse altitude les régions de Marjeyoun et de Chebaa, et puis au-dessus de la capitale. Les appareils ont ensuite crevé le mur du son au-dessus de Tripoli.
Par ailleurs, le commandant en chef de la Finul, le général Lalit Tewari, a vigoureusement protesté auprès des autorités israéliennes contre les tirs dont avait été victime dimanche dernier un camion-citerne de la force de l’Onu, à Kfarkila. L’enquête menée par les Casques bleus a effectivement montré que les tirs provenaient des positions de l’armée israélienne.
Le général Tewari a en outre affirmé que l’enfant Ahmad Nader Yassine (5 ans) a péri à Houla, victime d’une roquette de type Katioucha. Rappelant toutefois que l’enquête à ce sujet ne s’était pas encore achevée, il a appelé toutes les parties à « respecter les conventions qui protègent les civils ».
Sur le terrain, selon l’Agence nationale d’information, les forces de sécurité libanaises ont organisé durant toute la journée d’hier des patrouilles sur les routes longeant la frontière avec Israël, tandis que les hélicoptères de la Finul survolaient la ligne bleue.
« Le danger ici est que cette frontière peut s’embraser à tout moment. » C’est en ces termes qu’un sous-officier israélien a commenté hier la situation au nord d’Israël, tandis que l’armée de l’État hébreu était maintenue en état d’alerte.Pour un lieutenant-colonel des forces israéliennes cité par l’AFP, il ne fait aucun doute que « le Hezbollah essaye de...