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Fattouche vs Lahoud
le 08 octobre 2003 à 00h00
Nicolas Fattouche, comme de bien entendu, ne va pas de main morte. Il s’interroge d’abord sur les « perquisitions » et autres visites-surprises que le chef de l’État a multipliées ces derniers temps, pour demander ensuite pourquoi Émile Lahoud n’adresse pas de message au Parlement, comme l’y autorise la Constitution. « Est-ce que cela ne serait pas de son niveau ? » s’étonne le fougueux et malicieux député de Zahlé, qui estimera quelques secondes plus tard qu’il est « inadmissible » que l’on « prive » le Premier ministre de ses prérogatives. Nicolas Fattouche, après avoir estimé que les ministres affichent tous des gueules d’enterrement devant les citoyens et qu’ils ne font que se plaindre devant eux, s’arrête sur un fléau made in Lebanon : les services de renseignements. « Au Royaume-Uni, il y a la langue de Shakespeare, en France celle de Voltaire, en Italie celle de Dante, en Allemagne celle de Goethe. Au Liban, nous pouvons désormais parler de la langue des services de renseignements », ironise-t-il, mi-figue, mi-raisin.
Nicolas Fattouche, comme de bien entendu, ne va pas de main morte. Il s’interroge d’abord sur les « perquisitions » et autres visites-surprises que le chef de l’État a multipliées ces derniers temps, pour demander ensuite pourquoi Émile Lahoud n’adresse pas de message au Parlement, comme l’y autorise la Constitution. « Est-ce que cela ne serait pas de son niveau ? »...
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