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Affaire Aoun L’opposition Kataëb dénonce « l’utilisation de la justice pour réprimer les libertés »

L’opposition Kataëb, réunie hier sous la présidence de l’ancien chef du parti Kataëb, Élie Karamé, a stigmatisé les poursuites engagées contre l’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun.
Dans un communiqué, l’opposition Kataëb a appelé la justice à « s’occuper des scandales qui éclatent au quotidien et à lutter contre la corruption qui ravage le pays au lieu de se laisser entraîner dans des questions politiques qui ne la concernent pas, d’être ridiculisée, une fois de plus, à des fins politiques, et d’être instrumentalisée dans le but de réprimer les libertés, notamment la liberté d’opinion ». Entraîné dans ces agissements, « le pouvoir judiciaire cesse d’être le troisième pouvoir indépendant, ce dernier cran de sécurité pour les citoyens et pour l’État de droit », a-t-elle estimé.
« Du point de vue du contenu, le discours tenu par le général Aoun à Washington s’inscrit dans la lignée des positions exprimées par plusieurs personnes et se retrouve avec les constantes déjà exprimées par le patriarche Sfeir. Seules les circonstances et la manière diffèrent », a poursuivi le communiqué.
L’opposition Kataëb a ensuite réitéré son appel au « rétablissement de la souveraineté, de l’indépendance et de la liberté du Liban » et sa « détermination à voir l’armée et les services de renseignements syriens se retirer », souhaitant que cela découle d’une décision propre à Damas. Elle a également exprimé son « attachement aux meilleures relations avec la Syrie et à une coordination à tous les niveaux, mais par le biais de responsables qui représenteront véritablement le peuple libanais et qui seront souverains et indépendants, et non pas des suiveurs qui changent d’avis et de positions en fonction de leurs intérêts ».
Le communiqué a enfin dénoncé « l’agression israélienne contre la Syrie », rejetant « le radicalisme d’Israël, qui cherche à imposer par la force brutale sa volonté aux Palestiniens et aux Arabes ». « Cette méthode ne mène nulle part. Elle ne fait qu’encourager l’extrémisme, lequel sabote toute opportunité de paix », a conclu l’opposition Kataëb.
L’opposition Kataëb, réunie hier sous la présidence de l’ancien chef du parti Kataëb, Élie Karamé, a stigmatisé les poursuites engagées contre l’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun.Dans un communiqué, l’opposition Kataëb a appelé la justice à « s’occuper des scandales qui éclatent au quotidien et à lutter contre la corruption qui ravage le pays au...