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Liban-france - Une frégate en escale à Beyrouth jusqu’à samedi « La Motte-Picquet », porte-étendard de la paix (photo)

La frégate La Motte-Picquet a jeté l’ancre mardi matin en rade du quai 16 du port de Beyrouth. Ce bâtiment de guerre, qui appartient à la marine nationale française, effectue depuis quatre mois une mission dans la Méditerranée orientale. « La première partie du périple consistait à escorter le porte-avions Charles-de-Gaulle dans la région », explique le capitaine de vaisseau Emmanuel Carlier, commandant la frégate, lors de la rencontre qu’il a eue avec la presse, en présence notamment du colonel Michel Coullomb, de M. François Abisaab et de M. Bruno Dubois, respectivement attaché de défense, attaché de presse et consul adjoint près l’ambassade de France.
« La deuxième partie de notre mission comporte un déploiement dans cette partie du monde qui forme une zone stratégique et privilégiée pour la France sur le triple plan politique, militaire et sécuritaire. Car nous considérons que la mondialisation ne se limite pas uniquement à l’économie, mais s’étend à la politique également », ajoute le capitaine du vaisseau.
Au bord de la frégate, « la plus belle de la marine française », comme insiste à le répéter le capitaine Carlier, 240 marins (21 officiers, 155 officiers marins et 55 quartiers-maîtres et matelots) dont deux femmes. « Nous avons également pour fonction de contribuer à la lutte contre le terrorisme, notamment en cette période, souligne le commandant du vaisseau. D’ailleurs, l’an dernier, le porte-avions a participé aux opérations effectuées dans l’océan Indien contre le terrorisme en Afghanistan. » Et d’insister : « Les pays du Vieux Continent ont pour objectif de faire la guerre contre la guerre. Seuls les pays jeunes mènent une guerre contre la paix. »
Mesurant 140 mètres, La Motte-Picquet a été construite en 1985 avec pour mission principale la lutte anti-sous-marine en haute mer, dans une logique d’affrontement Est-Ouest (la guerre froide). « Aujourd’hui, elle est à multimissions, note le capitaine Carlier. En plus de la lutte contre la menace sous-marine, La Motte-Picquet tend à faire une surveillance maritime et à établir des relations internationales, notamment lors des escales. Aujourd’hui, le vaisseau est amené à travailler aussi bien au sein d’une force navale que tout seul. »
Samedi matin, La Motte-Picquet mettra le cap sur Toulon (France), son port d’attache. Après un long périple qui les a menés de Toulon en Turquie, à la Grèce, Chypre et au Liban, les marins pourront enfin retrouver leurs familles, l’espace de quelques semaines, avant d’être rappelés pour une autre mission.

N.M.
La frégate La Motte-Picquet a jeté l’ancre mardi matin en rade du quai 16 du port de Beyrouth. Ce bâtiment de guerre, qui appartient à la marine nationale française, effectue depuis quatre mois une mission dans la Méditerranée orientale. « La première partie du périple consistait à escorter le porte-avions Charles-de-Gaulle dans la région », explique le capitaine de...