Six mois après la chute de Bagdad, la création d’un groupe de stabilisation de l’Irak, dont la présidence a été confiée à Condoleezza Rice, conseillère du président pour la sécurité nationale, met en lumière la volonté de la Maison-Blanche de reprendre en main le dossier irakien. « Ce groupe, formé au sein du Conseil national de sécurité, vise à coordonner les efforts des différentes agences et à aider le ministère de la Défense ainsi que Paul Bremer », l’administrateur civil américain en Irak, a expliqué le président Bush. Mais, selon des sources citées hier par le New York Times, la création de ce groupe est un aveu d’échec pour l’Administration américaine et un moyen d’exercer davantage de contrôle aux dépens du Pentagone. Un contrôle, voilà de quoi l’Irak a besoin alors que les attaques anti-US et les manifestations d’ex-militaires en mal de solde se poursuivent à Bagdad. Parallèlement, les membres du Conseil de sécurité ont lancé hier soir le second round des négociations sur le projet de résolution US concernant l’Irak. Selon les derniers pointages, le projet en l’état actuel ne serait pas adopté. Une situation assurément un peu trop chaotique au goût de la Maison-Blanche, à un an de la présidentielle.
Six mois après la chute de Bagdad, la création d’un groupe de stabilisation de l’Irak, dont la présidence a été confiée à Condoleezza Rice, conseillère du président pour la sécurité nationale, met en lumière la volonté de la Maison-Blanche de reprendre en main le dossier irakien. « Ce groupe, formé au sein du Conseil national de sécurité, vise à coordonner les...
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