Ghassan Tuéni a commencé par une évaluation historique, en prenant comme point de départ l’année 1949 et en disséquant dans le détail toutes les étapes que la région a traversées jusqu’à ce jour, et toutes les « erreurs » qui ont mené le P-O à la situation actuelle dans laquelle ses habitants se débattent. « Pourquoi le monde arabe ne s’est-il pas lancé dans une opération de privatisations sans laquelle il est impossible de faire face à Israël, sans laquelle il est impossible de renaître, modernes, respectés et partie prenante des civilisations vives ? » s’est-il demandé, avant d’expliciter trois points – trois shrapnels du conflit israélo-palestinien susceptibles de viser le Liban. « Le refus de l’État hébreu du modèle libanais de coexistence islamo-chrétienne ; les frontières – comprendre par là la terre et l’eau –, et puis l’impossibilité de trouver une solution aux camps de régugiés palestiniens. » Une solution qui se ferait « en harmonie avec la souveraineté du Liban ».
Enfin, Ghassan Tuéni pose une question autour du dialogue islamo-chrétien, « est-il toujours possible ? », martelant que « rien ne nous empêche de le poursuivre et de l’améliorer ».
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