C’est sous l’effet des ingérences extérieures que le Liban a connu ses crises les plus graves, a répété hier le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, devant le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui l’a reçu hier à l’hôtel de ville. La journée du patriarche, en visite officielle en France, a également été marquée par une réception offerte en son honneur par l’ambassadrice du Liban à l’Unesco, Samira Daher.
Mais les propos politiques les plus significatifs que le patriarche Sfeir ait entendus, au cours des derniers jours, à Paris, restent ceux du ministre français des AE, Dominique de Villepin. Soufflant le chaud et le froid, ce dernier s’était félicité de ce que le Liban ait renoué avec la démocratie et lui avait demandé de respecter les échéances présidentielle (2004) et législatives (2005) et d’avancer courageusement sur la voie de la privatisation.
Il avait même invoqué le Traité de fraternité libano-syrien de 91... pour demander le respect de la souveraineté libanaise.
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C’est sous l’effet des ingérences extérieures que le Liban a connu ses crises les plus graves, a répété hier le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, devant le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui l’a reçu hier à l’hôtel de ville. La journée du patriarche, en visite officielle en France, a également été marquée par une réception offerte en son...
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