Devant une délégation de la Ligue grecque-orthodoxe conduite par Nicolas Gholam, M. Lahoud a affirmé que l’État a réussi à faire du Liban « le pays le plus sûr de la région ». « Il est invité aujourd’hui à se consacrer aux questions économiques et sociales qui concernent tous les Libanais sans exception », a ajouté le chef de l’État avant de poursuivre : « Nous devons traiter ces problèmes le plus vite possible dans la mesure de nos moyens, qui sont devenus malheureusement limités. » M. Lahoud a toutefois indiqué que « ces moyens devront être exploités de manière à assurer un rendement bénéfique au Libanais ».
Le président de la République a en outre affirmé que « les affaires publiques se traitent dans le cadre des institutions et non dans les coulisses, en toute transparence et objectivité ». Il a ajouté : « Le Conseil des ministres étudie de nombreux sujets importants, les ministres les commentent en toute liberté, et quand une décision est prise, tous sont responsables de son application, car si elle reste lettre morte, c’est le prestige et la crédibilité des institutions de l’État qui seront atteints. »
Par ailleurs, M. Lahoud a reçu une délégation d’hommes d’affaires libanais et américains établis à Dearborn (État du Michigan) pour explorer les opportunités d’investissement au Liban.
Fiscalité et cadastre
Sur un autre plan, dans le cadre des visites régulières qu’il effectue ces derniers temps auprès des administrations publiques, le chef de l’État s’est rendu hier au département des finances du Mont-Liban, à Baabda, où il a pris le temps de s’informer de toutes les activités qui y sont entreprises aux niveaux de la fiscalité et du cadastre. M. Lahoud a souligné à cette occasion la nécessité d’achever l’informatisation de ce secteur, d’accélérer les formalités des citoyens et de collecter les impôts de tous les contribuables sans exception. De fait il s’est avéré à ce sujet que sur les 87 000 contribuables du mohafazat du Mont-Liban, 54 000 font une déclaration de revenus. De plus, les contrôleurs fiscaux sont au nombre de quarante seulement alors qu’il en faudrait au moins 200.
À la fin de sa visite, le président Lahoud a écouté les doléances des citoyens qui étaient présents à ce moment au département des finances.
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