« L’enquête des autorités libanaises à propos de la table ronde du général Aoun avec des membres du Congrès met en question l’engagement (du Liban) vers la liberté d’expression et la tolérance envers les diverses opinions politiques », a déclaré une porte-parole du département d’État, Rhonda Shore.
Cette démarche est «en contradiction avec la longue tradition de liberté d’expression politique» au Liban, a ajouté Mme Shore, porte-parole du bureau des Affaires du Proche-Orient au département d’État. Washington, a-t-elle ajouté, a fait savoir à cette occasion aux responsables libanais « l’importance que les États-Unis attachent à la liberté d’expression » au Liban.
Interrogé par L’Orient-Le Jour, le général Aoun – qui se trouve toujours à Washington où il poursuit ses contacts avec divers responsables américains – a déclaré : « Ce commentaire s’inscrit dans la droite ligne des traditions américaines de défense de la liberté d’expression. Je suis quotidiennement et de près les débats sur le Syria Accountability Act et certaines interventions sont plus dures pour la Syrie que l’exposé que j’avais fait moi-même. »
Et d’ajouter : « La mainmise syrienne sur le Liban dure depuis vingt-sept ans, soit plus que n’a duré le mandat français », avant de conclure : « Les Américains sont mieux informés qu’on ne le croit sur ce qui se passe au Liban. »
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