Dans son communiqué, le PNL s’est félicité du repli syrien et exprimé le souhait qu’il se poursuive jusqu’à un retrait total du Liban. Le parti de M. Chamoun relève cependant qu’un retrait, même total, « restera insuffisant et ne permettra pas d’établir des relations de confiance entre le Liban et la Syrie, si cette démarche ne s’accompagne pas d’une décision de Damas de mettre fin aux activités des services de renseignements (au Liban), de cesser d’intervenir dans les affaires internes et de traiter notre pays comme un État souverain ».
Le PNL a aussi mis l’accent sur le fait que la Syrie doit s’atteler à « rassurer les Libanais en libérant ceux qu’elle détient parmi eux dans ses prisons, et de fonder ses rapports avec le pays sur les textes des relations internationales et des principes de bon voisinage ».
Sur le volet interne, le parti de M. Dory Chamoun s’est arrêté sur « les conflits entre les hommes politiques et la succession de crises qui se répercutent sur les Libanais », les jugeant « honteux, dégoûtants et tristes ». Pour le PNL, la scène locale « ressemble aux sociétés primitives au sein desquelles les dirigeants n’arrivent pas à trouver de solutions aux moindres problèmes pour ne s’occuper que de leurs intérêts ».
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