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Actualités

La balançoire, sur un air d’été



Mi-lune, quelque part en haute montagne ou sur la Békaa profonde. Une étoile filante caresse de ses vœux l’innocence du monde. Un enfant va naître.
Sur la mer calmée, aussi cette délivrance. E la nave va. La voile au vent léger vogue la liberté. Tout n’est pas noir, tout n’est pas vil, quand tu sors de la ville. Pour prendre du repos, dans un bain d’été. Mois des moissons et des nativités. Thermidor, c’est juillet, roi du homard. Puis fructidor, l’août de l’abricot mûri sur sa branche d’Héliopolis. Que Fabre d’Eglantine, auteur du calendrier républicain, le délicat poète révolutionnaire d’Il pleut, il pleut bergère, avait rêvé jadis. En son délirant paradis.
C’est en septembre, nous murmure Bécaud, que nous croquerons, de nouveau, le raisin vert. Et que nos dents se remettront à grincer. D’ici là, soufflons un peu, lapons à la source de nos brèves vacances le nectar d’un soleil orange. Festival estival, quittons Elseneur. Par la tendre musique des Songes d’une nuit d’été, laissons-nous doucement bercer. Oublions un peu déboires et dangers. En riant aux anges. Qu’il nous faudra bientôt langer.
J.I.
Mi-lune, quelque part en haute montagne ou sur la Békaa profonde. Une étoile filante caresse de ses vœux l’innocence du monde. Un enfant va naître.Sur la mer calmée, aussi cette délivrance. E la nave va. La voile au vent léger vogue la liberté. Tout n’est pas noir, tout n’est pas vil, quand tu sors de la ville. Pour prendre du repos, dans un bain d’été. Mois des...