Les radicaux menacent, encore une fois, de mettre fin à la trêve Israël s’obstine : les islamistes ne seront pas libérés

Passant outre les dangers de cette décision sur la « feuille de route », Israël a annoncé hier la libération prochaine de 350 prisonniers palestiniens tout en excluant l’élargissement des détenus islamistes du Hamas et du Jihad Islamique. L’entêtement d’Israël risque de mener « le processus politique dans une impasse », a averti le gouvernement de Mahmoud Abbas.
Les islamistes, pour leur part, ont prévenu que si aucun prisonnier issu de leurs rangs ne retrouvait la liberté, ils mettraient fin à la trêve unilatérale conditionnelle et temporaire, décrétée fin juin. À ce propos, Ismaïl Haniyeh, un haut responsable du Hamas, a déclaré que « l’ennemi sioniste serait tenu pour responsable de cette décision et de ses dangereuses conséquences ».
Quant à Mohammed al-Hindi, responsable du Jihad islamique, il a indiqué qu’Israël « utilisait la question des détenus pour faire du chantage aux Palestiniens ».
Selon la radio militaire israélienne, ce sont les ministres de l’extrême droite israélienne qui ont empêché Ariel Sharon de libérer quelques dizaines de prisonniers radicaux.

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