Justement, Rafic Hariri a signé hier avec son homologue kazakh, Danial Ahmadov, un protocole d’accord sur l’importance de l’amitié entre les deux peuples – une amitié basée sur les principes de l’égalité et du respect mutuel. Ce protocole stipule également une nécessaire coordination et un soutien réciproque entre Beyrouth et Astana, sous l’ombrelle onusienne, ainsi qu’un soutien de principe à l’opération de paix au Proche-Orient. Également écrite noir sur blanc : l’importance d’aboutir à une paix juste, durable et globale dans la région – Liban et Syrie inclus –, sur base des résolutions des Nations unies, dont le principe de la terre contre la paix, ainsi que les accords de Madrid.
Un déjeuner a été offert par le président kazakh en l’honneur de Rafic Hariri et de la délégation libanaise. Le Premier ministre s’est également entretenu pendant une demi-heure avec le président de la Chambre kazakhe, Jarmoukhan Toïakbaï, avec lequel il a passé en revue les moyens de dynamiser les relations bilatérales. Rafic Hariri a ensuite reçu les hommes d’affaires kazakhs – principaux concernés, avec leurs collègues libanais, par le volet économique du protocole d’accord –, pour leur expliciter dans le détail l’investissement au Liban, et leur répéter que tout leur sera facilité dans le pays du cèdre.
Rappelons que les deux pays ont décidé de mettre sur pied une commission ministérielle mixte que présideront les deux Premiers ministres, et qui permettrait la naissance d’une coopération multiforme : commerciale, économique, culturelle, scientifique et humanitaire. Une coopération qui s’étendrait également aux secteurs bancaire et monétaire, aux foires commerciales et, surtout, aux investissements.
Les plus commentés
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat
Nasrallah : Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs dans cette guerre
Autosécurité : Nadim Gemayel veut rouvrir « Les Yeux d'Achrafieh »