Les États-Unis ont demandé hier au Liban de coopérer avec le Conseil de gouvernement transitoire irakien et de se joindre aux forces de la coalition ou à défaut de soutenir publiquement leurs efforts.
« Mon pays a demandé du Liban qu’il traite avec le Conseil irakien transitoire, qu’il reçoive ses représentants et qu’il coopère avec le ministère irakien des Affaires étrangères », a déclaré l’ambassadeur des États-Unis au Liban, Vincent Battle.
« Nous avons également réclamé qu’il (le Liban) appuie et participe aux forces de stabilisation (en Irak) et si sa participation militaire est impossible concrètement, nous demandons qu’il fasse des déclarations d’appui aux efforts internationaux de stabilisation », a ajouté M. Battle à l’issue d’un entretien avec le directeur des Affaires politiques au ministère des Affaires étrangères, Nagi Abi Assi.
Le diplomate américain a par ailleurs évoqué la préparation de la conférence économique de soutien à l’Irak qui se tiendra le 23 octobre à Madrid. « Nous avons réclamé un appui et une collaboration pour la tenue de cette conférence », a-t-il indiqué, en appelant le Liban à coordonner avec le conseil créé dans le but de soutenir l’Irak.
Les deux hommes ont enfin discuté de la participation du Liban à la séance plénière de l’Assemblée générale de l’Onu qui doit se tenir bientôt, et de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe qui doit se dérouler au Caire les 9 et 10 septembre.
Rappelons que le Liban n’a pas reconnu le Conseil de gouvernement transitoire irakien.
Taro chez Obeid
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, a reçu hier le député Abdallah Kassir, puis une délégation de parlementaires nippons conduite par M. Kono Taro.
M. Taro, dont c’est la deuxième visite à Beyrouth, a affirmé à l’issue de la réunion qu’il effectuait une tournée dans la région avec certains de ses pairs, et que chacun avait choisi une destination différente. Le député japonais a indiqué qu’il était venu au Liban pour « y recueillir des informations sur la vie politique libanaise ». « Nous savons que le Liban et la Palestine constituent deux questions très difficiles, concernant le processus de paix. Je crois qu’il est nécessaire d’être plus actifs pour aider les pays de cette région », a-t-il poursuivi. « Les États-Unis, qui sont nos alliés, ont besoin de jouer un rôle important. Nous faisons partie de ceux qui peuvent leur dire s’ils agissent correctement ou non et s’ils sont sur la bonne voie », a ajouté M. Taro.
Le parlementaire nippon a par ailleurs indiqué que son pays était concerné par la question palestinienne, notamment au niveau économique. Le Japon n’est pas particulièrement désireux de se mêler de la question irakienne, du moment que les États-Unis s’en occupent, a-t-il précisé.
« Mon pays a demandé du Liban qu’il traite avec le Conseil irakien transitoire, qu’il reçoive ses représentants et qu’il coopère avec le ministère irakien des Affaires étrangères », a déclaré l’ambassadeur des États-Unis au Liban, Vincent Battle.
« Nous avons également réclamé qu’il (le Liban) appuie et participe aux forces de stabilisation (en Irak) et si sa participation militaire est impossible concrètement, nous demandons qu’il fasse des déclarations d’appui aux efforts internationaux de stabilisation », a ajouté M. Battle à l’issue d’un entretien avec le directeur des Affaires politiques au ministère des Affaires étrangères, Nagi Abi Assi.
Le diplomate américain a par ailleurs évoqué la préparation de la conférence économique de soutien à l’Irak qui se tiendra le 23 octobre à Madrid. « Nous avons réclamé un appui et une collaboration pour la tenue de cette conférence », a-t-il indiqué, en appelant le Liban à coordonner avec le conseil créé dans le but de soutenir l’Irak.
Les deux hommes ont enfin discuté de la participation du Liban à la séance plénière de l’Assemblée générale de l’Onu qui doit se tenir bientôt, et de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe qui doit se dérouler au Caire les 9 et 10 septembre.
Rappelons que le Liban n’a pas reconnu le Conseil de gouvernement transitoire irakien.
Taro chez Obeid
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, a reçu hier le député Abdallah Kassir, puis une délégation de parlementaires nippons conduite par M. Kono Taro.
M. Taro, dont c’est la deuxième visite à Beyrouth, a affirmé à l’issue de la réunion qu’il effectuait une tournée dans la région avec certains de ses pairs, et que chacun avait choisi une destination différente. Le député japonais a indiqué qu’il était venu au Liban pour « y recueillir des informations sur la vie politique libanaise ». « Nous savons que le Liban et la Palestine constituent deux questions très difficiles, concernant le processus de paix. Je crois qu’il est nécessaire d’être plus actifs pour aider les pays de cette région », a-t-il poursuivi. « Les États-Unis, qui sont nos alliés, ont besoin de jouer un rôle important. Nous faisons partie de ceux qui peuvent leur dire s’ils agissent correctement ou non et s’ils sont sur la bonne voie », a ajouté M. Taro.
Le parlementaire nippon a par ailleurs indiqué que son pays était concerné par la question palestinienne, notamment au niveau économique. Le Japon n’est pas particulièrement désireux de se mêler de la question irakienne, du moment que les États-Unis s’en occupent, a-t-il précisé.
Les États-Unis ont demandé hier au Liban de coopérer avec le Conseil de gouvernement transitoire irakien et de se joindre aux forces de la coalition ou à défaut de soutenir publiquement leurs efforts.« Mon pays a demandé du Liban qu’il traite avec le Conseil irakien transitoire, qu’il reçoive ses représentants et qu’il coopère avec le ministère irakien des Affaires...
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