Le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, est rentré lundi à Beyrouth au terme d’un long séjour à l’étranger et a repris hier même ses activités. Mais jusqu’à hier soir, l’Association des banques n’avait pas été notifiée officiellement d’une quelconque rencontre avec M. Salamé. Le mécanisme financier serait cependant à l’étude au département des affaires juridiques de la BDL, croit-on savoir de source bancaire. Laquelle a affirmé que les banques privées attendent une initiative de la part de la Banque centrale.
Pour les professionnels du métier, il ne s’agirait pas d’un prêt, le projet s’articulant autour de l’ouverture d’une ligne de crédit en livre libanaise remboursable dans le délai de soixante jours. Dans ce cas, le risque commercial qui serait endossé par les banques serait minime surtout avec une signature de la part de BDL.
Une autre source bancaire a accueilli favorablement l’idée d’un financement par les banques de l’achat de fuel par l’EDL, affirmant qu’il s’agira là d’un nouveau créneau pour des placements en livres libanaises.
Le PDG de la Lebanese Canadian Bank, Georges Abou Jaoudé, a déclaré que l’établissement de crédit qu’il préside serait le premier à accorder un financement à l’EDL. Toujours est-il que l’office de l’électricité devrait assumer ses responsabilités au niveau de la facturation et de la lutte contre le gaspillage technique et non technique. Une réunion de travail devait grouper en soirée le gouverneur de la BDL et le directeur général de l’EDL, Kamal Hayeck, pour discuter de la faisabilité du projet de financement par les banques commerciales, ou le cas échéant pour examiner la possibilité d’une avance qu’accorderait la BDL à l’EDL.
L.M.
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