Faute d’avoir pu assurer les crédits nécessaires pour l’achat de carburant, l’EDL tente, avec l’aide du ministère de l’Énergie, de trouver des palliatifs.
Dans une véritable fuite en avant, le ministère a puisé dans les réserves en carburant de Zahrani et de Tripoli normalement destinées à la consommation locale. Une solution provisoire qui risque de créer une autre pénurie sur le marché privé. Hier, alors que la centrale de Deir Amar au Nord cessait de fonctionner, un rationnement draconien a été appliqué à l’ensemble du territoire et devrait bientôt toucher la capitale. Pour le ministre Hmayed, le problème est « grave » et ne saurait être résolu si le financement n’est pas assuré au plus tôt. Une situation d’autant plus absurde que le Qatar avait proposé, il y a 6 ans déjà, de fournir du gaz au Liban, un carburant qui coûte nettement moins cher que le fuel-oil et le mazout. La proposition est restée lettre morte et les pertes de l’EDL n’ont pas arrêté depuis lors d’augmenter.
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