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Réformes Karamé : Rien ne se fera tant que le Parlement ne jouera pas son rôle

Au lendemain de l’affirmation du chef de l’État, selon laquelle « il n’y a plus d’obstacles au processus de réformes », et quelques heures après que les forces de l’ordre eurent commencé l’opération antifraude, les commentaires ont continué de se multiplier sans nécessairement se ressembler. L’ancien Premier ministre, Omar Karamé, a ainsi insisté sur la nécessité de mettre un terme « au gaspillage, aux vols et au désordre qui règnent partout ». Et pour y faire face, pour que démarre, à tous les niveaux, la réforme, « il faut un plan complet, scientifique et réaliste », a assuré le leader nordiste. Qui a souligné que tout doit commencer par la réforme politique. « La nation ne peut plus supporter des élections faites au rouleau compresseur et les choses ne pourront pas s’arranger tant que le Parlement ne joue pas son rôle, tant qu’il ne demande pas de comptes, ne contrôle pas et ne rectifie pas le tir », a-t-il ajouté. L’ancien n°3 de l’État recevait hier en son domicile de Ramlet el-Beïda l’ancien député de Beyrouth, Tammam Salam, qui a noté qu’une régression et une faiblesse sensibles « caractérisent désormais la performance du gouvernement ». Il a appelé toutes les personnes « de bonne volonté » à faire face à cette régression dont l’impact négatif « touche tous les dossiers ». Signalons que les deux hommes ont abondé à l’unisson dans la critique de l’action du Premier ministre, Rafic Hariri. De son côté, l’ancien ministre Michel Eddé – qui a accusé avant-hier ceux qui mènent campagne contre les malversations administratives d’être souvent les corrupteurs – a déclaré hier, au micro de nos confrères de la LBC, qu’il ne voyait venir « aucune réforme sérieuse », mais « une tempête dans un verre d’eau », « beaucoup de bruit pour rien », qui finiront par un rejet des responsabilités par les uns sur les autres.
Enfin, et comme Michel Eddé, l’ancien ministre de la Réforme administrative, Zaher el-Khatib, a répondu à la requête du ministre d’État chargé du Développement administratif – qui avait demandé que lui soient envoyées des propositions de réforme –, en insistant notamment sur la nécessité de mettre sur pied une loi électorale moderne « et non confessionnelle ».
Au lendemain de l’affirmation du chef de l’État, selon laquelle « il n’y a plus d’obstacles au processus de réformes », et quelques heures après que les forces de l’ordre eurent commencé l’opération antifraude, les commentaires ont continué de se multiplier sans nécessairement se ressembler. L’ancien Premier ministre, Omar Karamé, a ainsi insisté sur la...