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CHANSON - Clôture de l’émission télévisée Superstar devant un public chauffé à blanc Lady Diana de Jordanie : une voix 24 carats(PHOTOS)

Le verdict est tombé ! Le public arabe a trouvé sa nouvelle star et a plébiscité Diana Karazon, lors de la finale de l’émission Superstar sur la Future TV. La jeune Jordanienne de 19 ans a reçu 52 % du nombre total des votes qui s’est élevé à 4,8 millions. Sa rivale syrienne en cette émission finale, Roueïda Attié - qui a eu 48 % des voix -, s’est résignée tristement à l’annonce des résultats.

La version arabe de l’émission britannique Pop Idol, Superstar (le brainstorming pour trouver un titre pareil a dû laisser quelques séquelles...) n’avait qu’un objectif : dénicher LA nouvelle voix de la chanson arabe. Première phase : suivre le déroulement du casting géant organisé au Liban, en Syrie et aux Émirats arabes unis auquel pas moins de vingt mille candidats ont participé. Des aspirants à la gloire qui sont passés entre les mains de trois professionnels - Élias Rahbani, Tonia Merheb et Abdallah el-Kouhoud. Objectif, écrémer un maximum et ne retenir que 53 candidats. Deuxième phase : place au direct et aux deux présentateurs Rania et Ayman. Le public n’est plus que le seul juge via l’Internet, le SMS et le téléphone. À lui de désigner les douze finalistes puis de les éliminer un par un, chaque semaine, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la superstar... À la clé, un contrat avec une prestigieuse maison de disques, un album, une tournée, une voiture.
Pour la plupart, Superstar était un programme de qualité qui proposait de découvrir et de suivre de vrais artistes qui ont une voix incroyable. Il est vrai que les dernières émissions ont opposé de grandes graines de chanteurs qui risquent de faire mieux que bien de pseudo-artistes occupant la scène des variétés avec leurs chansons dites de jeunesse. Cette émission aurait également bouleversé les goûts musicaux des auditeurs. Si elle a renoué les anciennes générations avec le tarab tel que pratiqué par les grands comme Oum Koulsoum ou Abdel Wahab ou encore Abdel Halim Hafez, elle aurait également dompté quelque peu le penchant des jeunes pour les « tich tik tam tam » (refrains sur des tempos synthétisés) et les aurait orientés vers le chant oriental dans ses divers styles.
Quoi qu’il en soit, à ce stade de la compétition, la question n’était plus : qui est la meilleure chanteuse ? mais : quelle est celle qui va toucher le plus la sensibilité des téléspectateurs ?

Parmi l’assistance
Avec plus de 500 personnes, qui, la plupart, défendaient corps et âme Melhem Zein, le candidat libanais éliminé une semaine plus tôt, nous voilà livrés à l’angoisse collective, à quelques minutes de la prise d’antenne. Il faut dire que le « chauffeur » de salle ne cessait de rappeler l’enjeu stratégique du public dans ce type d’émissions. « Sand By, générique ! »
Au garde-à-vous le couple-présentateur qui -de l’avis de nombreux observateurs- a fait 50% du succès de l’émission. Ayman, tel un taureau dans une arène, scrute la caméra et se met à sourire. Rania est tout simplement sublime. Le vacarme assourdissant des ovations commence avant même l’arrivée tant attendue des nouvelles stars. Les dix candidats (qui ont été éliminés au fur et à mesure des deux derniers mois) sont de la fête. Ils accompagneront les deux finalistes au cours de deux chansons, un pot-pourri concocté par Ahmad Kaabour et la chanson finale, Ala babi wa’ef amareyn.
Entre Roueïda et Diana, l’affrontement est donc explosif - mais n’en demeure pas moins convivial. Car, après tout, il ne s’agit « que » de musique...
Les jeunes chanteurs sont tous habillés de beige. Lorsque Melhem Zein prend le micro, les gradins tremblent. Debout, le public hurle son nom. Le perdant-gagnant (il a signé un contrat de dix ans avec la maison de production affiliée à la Future) creuse ses fossettes. Les « zeinettes » cassent la baraque.
Troisième coupure pub : le public est chauffé à blanc. Bientôt sera désignée la grande gagnante. Enfin l’heure de révéler le résultat, la révélation tant attendue par des millions de téléspectateurs depuis des semaines, le climat sur le plateau est tendu à l’extrême, prêt à se rompre... Un mot, un seul vient provoquer cette rupture : le nom de la superstar, Diana Karazon, tout de suite surnommée Lady Diana de Jordanie. Sitôt les résultats annoncés, la jeune chanteuse reçoit des coups de fil de félicitations de la part du couple royal jordanien et du Premier ministre Rafic Hariri.
Une incroyable aventure se referme donc. Et une autre paire de manches attend maintenant la jeune Jordanienne qui va dès à présent vivre sa vie de star...
Ce concours de chant géant aura mobilisé des millions de téléspectateurs arabes. La Future TV se prépare à la version 2004 de Superstars. Déjà, 50 000 candidatures ont été présentées.

Maya GHANDOUR HERT

Amman célèbre
sa superstar

Des tirs de joie ont résonné à Amman lors de l’annonce des résultats de Superstar. Des dizaines de milliers d’habitants de la ville ont envahi les rues pour fêter la victoire de leur compatriote Diana Karazon, brandissant des portraits de la jeune femme et des drapeaux nationaux, sur fond de concert de klaxons.
Le verdict est tombé ! Le public arabe a trouvé sa nouvelle star et a plébiscité Diana Karazon, lors de la finale de l’émission Superstar sur la Future TV. La jeune Jordanienne de 19 ans a reçu 52 % du nombre total des votes qui s’est élevé à 4,8 millions. Sa rivale syrienne en cette émission finale, Roueïda Attié - qui a eu 48 % des voix -, s’est résignée...