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Prisonniers - Le Liban-Sud au cœur des préoccupations des chancelleries occidentales Israël confirme les contacts indirects avec le Hezbollah via Berlin

Des responsables israéliens ont confirmé une reprise des contacts entre Israël et le Hezbollah par l’intermédiaire de l’Allemagne, sur le dossier des prisonniers, détenus tant par l’État hébreu que par le parti intégriste. Une confirmation qui intervient près de vingt-quatre heures après que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, eut déclaré que les négociations sur le dossier des prisonniers entre la formation qu’il dirige et Israël allaient « prochainement » commencer. « Certains contacts ont déjà commencé et les négociations seront lancées prochainement. Nous attendons de voir, grâce à cette médiation, une fin heureuse à cette affaire », avait-il dit, interrogé par un journal saoudien. Avertissant qu’en cas d’échec de ces négociations, le Hezbollah tenterait de capturer de nouveaux soldats israéliens pour forcer la main à Israël.
Il n’empêche, selon un responsable israélien anonyme, cité par différents médias et rapporté par l’AFP, le Hezbollah a « très légèrement assoupli ses demandes » concernant les prisonniers et disparus israéliens, « mais elles restent irréalistes ». Le général de réserve Ilan Biran, chargé par Israël du dossier, s’est rendu il y a deux semaines en Allemagne, qui sert de go-between entre les deux parties, a révélé la seconde chaîne de télévision israélienne. De son côté, un envoyé spécial allemand s’est rendu au début du mois d’août en Israël et au Liban, où il s’est entretenu avec des cadres du Hezbollah, selon la même source.
Rappelons que le Hezbollah détient depuis octobre 2000 quatre Israéliens. Trois d’entre eux sont des militaires capturés dans le secteur des fermes de Chebaa et présumés morts par Israël. Le parti intégriste détient en outre Elhanan Tenenbaum, présenté par Israël comme un homme d’affaires et par le Hezbollah comme un agent du renseignement israélien. De son côté, l’État hébreu continue de faire croupir dans ses geôles une vingtaine de Libanais, dont Abdel-Karim Obeid et un autre cadre du Hezbollah, Moustapha Dirani, enlevé en 1994 au Liban.
Quoi qu’il en soit, la situation au Liban-Sud reste au cœur des préoccupations des chancelleries – notamment occidentales – installées au Liban. Une réunion a d’ailleurs eu lieu en fin de semaine dernière entre les chefs des délégations européennes accréditées à Beyrouth et le représentant personnel du secrétaire général de l’Onu au Liban-Sud, Staffan de Mistura – sur la demande des premiers.
Selon des sources diplomatiques citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, le cadre onusien aurait clairement expliqué aux Européens les raisons qui ont mené à l’escalade qui a eu lieu il y a quelques jours le long de la ligne bleue ; ainsi que les démarches de l’Onu auprès de grandes puissances impliquées dans la région pour faire de nouveau régner le calme. Sachant que pour de Mistura, ce calme-là est relatif « et cela peut se rallumer à n’importe quel moment ».
L’on a appris à ce propos que deux chargés d’affaires représentant deux pays pro-israéliens ont proposé que les Nations unies cessent de reconnaître le hezbollah comme étant une partie prenante du conflit, et qu’elles le considèrent comme « une organisation terroriste, coupable d’avoir sciemment tué un adolescent israélien de 16 ans à Shlomi ». une demande qui a été catégoriquement refusée par Staffan de Mistura. Quant à l’intervention américaine et les appels au calme lancés par Washington, ils ont été accueillis, toujours selon les sources en question, par une réelle satisfaction. Pusiqu’ils ont réussi à empêcher l’État hébreu de mettre à exécution ses plans de riposte contre les attaques du Hezbollah.
D’ailleurs, l’annonce tant par le parti intégriste que par israël de la reprise « prochaine » des négociations sur le dossier des prisonniers a été qualifiée d’élément positif par les sources diplomatiques.
Des responsables israéliens ont confirmé une reprise des contacts entre Israël et le Hezbollah par l’intermédiaire de l’Allemagne, sur le dossier des prisonniers, détenus tant par l’État hébreu que par le parti intégriste. Une confirmation qui intervient près de vingt-quatre heures après que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, eut déclaré que les...