Avec le lancement hier de la campagne officielle, les préparatifs pour la législative partielle prévue à Baabda-Aley le 14 septembre prochain est entrée dans une nouvelle phase, sans que l’on puisse pour le moment entrevoir les signes d’une véritable bataille électorale, d’autant que l’homme qui aurait pu cristalliser le choix unique de l’opposition chrétienne, l’ancien bâtonnier Chakib Cortbaoui, a finalement renoncé à se présenter.
Le ministre de l’Intérieur, Élias Murr, a annoncé hier le début du délai de dépôt des candidatures, ce qui correspond au lancement de la campagne officielle. Ce délai court jusqu’au vendredi 29 août à minuit (samedi 30 août à 0 heure). Les candidats potentiels auront en outre jusqu’au mercredi 3 septembre à minuit pour se retirer de la course.
Officiellement, il existe depuis hier un seul candidat. Il s’agit de l’homme d’affaires Imad Hajj, connu pour être proche des Forces libanaises, mais se présentant à titre indépendant. M. Hajj avait déjà été candidat dans la même circonscription aux législatives de 2000 et avait à l’époque été battu.
Pour ce qui est du favori, Henri Pierre Hélou, qui bénéficie du soutien des principales formations druzes et chiites, mais aussi d’un certain nombre de piliers de l’opposition chrétienne, il a indiqué hier à l’agence al-Markaziya qu’il avait l’intention de présenter son programme électoral – et donc sa candidature officielle – avant la fin de la semaine.
M. Hélou s’exprimait à l’issue d’une visite rendue au chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt. La rencontre s’est déroulée en présence des ministres Marwan Hamadé et Abdallah Farhat et des députés Fouad es-Saad et Akram Chéhayeb, tous membres du bloc parlementaire de M. Joumblatt. Ce dernier avait été le premier à annoncer son soutien à la candidature de M. Hélou pour succéder à son père, Pierre, décédé le 2 août.
Auparavant, M. Joumblatt avait reçu à son domicile de hauts cadres du Bloc national, à la suite d’une concertation au téléphone avec le Amid du BN, Carlos Eddé, qui se trouve au Brésil. Le BN a indiqué dans un communiqué que les deux parties sont convenues de poursuivre leurs concertations afin de « donner à la bataille électorale sa vraie dimension loin de tout climat de dissension confessionnelle », et ont souligné la nécessité de sauvegarder la coexistence dans la montagne.
En soirée, Henri Hélou s’est rendu chez le ministre Talal Arslane, qui avait également annoncé son soutien à sa candidature. Au terme de l’entretien, M. Hélou a souligné, dans une déclaration à la presse, que M. Arslane et lui-même faisaient partie de « la même maison » et, proclamant sa foi dans la démocratie, répété qu’il n’avait aucun problème à ce qu’il y ait une bataille électorale.
M. Hélou devait en outre confirmer qu’il avait reçu le soutien à la fois de « partisans du pouvoir et d’opposants ».
De son côté, M. Arslane a souligné qu’en appuyant la candidature de M. Hélou, il n’avait nulle intention de « défier » quiconque ou d’imposer un fait accompli, mais uniquement de consacrer « une fidélité et une entente avec Henri Hélou ». « Notre objectif est de consolider la coexistence dans la montagne. Nous n’avons aucune arrière-pensée confessionnelle ou sectaire. Après tout, Henri Hélou n’est-il pas maronite ? » s’est-il exclamé.
Au même moment, l’ex-bâtonnier Cortbaoui annonçait, dans un communiqué, qu’après avoir examiné toutes les données, il a décidé de ne pas se présenter à l’élection.
M. Cortbaoui, qui avait été pressenti comme probable candidat de l’opposition chrétienne, a réitéré à cette occasion ses convictions au sujet de la partielle, rejetant d’une part le principe de l’élection d’office comme étant contraire à la démocratie, mais refusant de l’autre toute atteinte à la coexistence dans la montagne. « La responsabilité de préserver cette coexistence incombe à la fois aux chrétiens et aux musulmans », a-t-il souligné.
Pour sa part, le courant aouniste, qui pourrait présenter aujourd’hui même son candidat, a continué hier à accuser le ministère de l’Intérieur de retarder la distribution des cartes électorales aux moukhtars des localités de Baabda-Aley, et cela alors même que le ministre a choisi une date « trop rapprochée » pour le scrutin.
Le ministre de l’Intérieur, Élias Murr, a annoncé hier le début du délai de dépôt des candidatures, ce qui correspond au lancement de la campagne officielle. Ce délai court jusqu’au vendredi 29 août à minuit (samedi 30 août à 0 heure). Les candidats potentiels auront en outre jusqu’au mercredi 3 septembre à minuit pour se retirer de la course.
Officiellement, il existe depuis hier un seul candidat. Il s’agit de l’homme d’affaires Imad Hajj, connu pour être proche des Forces libanaises, mais se présentant à titre indépendant. M. Hajj avait déjà été candidat dans la même circonscription aux législatives de 2000 et avait à l’époque été battu.
Pour ce qui est du favori, Henri Pierre Hélou, qui bénéficie du soutien des principales formations druzes et chiites, mais aussi d’un certain nombre de piliers de l’opposition chrétienne, il a indiqué hier à l’agence al-Markaziya qu’il avait l’intention de présenter son programme électoral – et donc sa candidature officielle – avant la fin de la semaine.
M. Hélou s’exprimait à l’issue d’une visite rendue au chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt. La rencontre s’est déroulée en présence des ministres Marwan Hamadé et Abdallah Farhat et des députés Fouad es-Saad et Akram Chéhayeb, tous membres du bloc parlementaire de M. Joumblatt. Ce dernier avait été le premier à annoncer son soutien à la candidature de M. Hélou pour succéder à son père, Pierre, décédé le 2 août.
Auparavant, M. Joumblatt avait reçu à son domicile de hauts cadres du Bloc national, à la suite d’une concertation au téléphone avec le Amid du BN, Carlos Eddé, qui se trouve au Brésil. Le BN a indiqué dans un communiqué que les deux parties sont convenues de poursuivre leurs concertations afin de « donner à la bataille électorale sa vraie dimension loin de tout climat de dissension confessionnelle », et ont souligné la nécessité de sauvegarder la coexistence dans la montagne.
En soirée, Henri Hélou s’est rendu chez le ministre Talal Arslane, qui avait également annoncé son soutien à sa candidature. Au terme de l’entretien, M. Hélou a souligné, dans une déclaration à la presse, que M. Arslane et lui-même faisaient partie de « la même maison » et, proclamant sa foi dans la démocratie, répété qu’il n’avait aucun problème à ce qu’il y ait une bataille électorale.
M. Hélou devait en outre confirmer qu’il avait reçu le soutien à la fois de « partisans du pouvoir et d’opposants ».
De son côté, M. Arslane a souligné qu’en appuyant la candidature de M. Hélou, il n’avait nulle intention de « défier » quiconque ou d’imposer un fait accompli, mais uniquement de consacrer « une fidélité et une entente avec Henri Hélou ». « Notre objectif est de consolider la coexistence dans la montagne. Nous n’avons aucune arrière-pensée confessionnelle ou sectaire. Après tout, Henri Hélou n’est-il pas maronite ? » s’est-il exclamé.
Au même moment, l’ex-bâtonnier Cortbaoui annonçait, dans un communiqué, qu’après avoir examiné toutes les données, il a décidé de ne pas se présenter à l’élection.
M. Cortbaoui, qui avait été pressenti comme probable candidat de l’opposition chrétienne, a réitéré à cette occasion ses convictions au sujet de la partielle, rejetant d’une part le principe de l’élection d’office comme étant contraire à la démocratie, mais refusant de l’autre toute atteinte à la coexistence dans la montagne. « La responsabilité de préserver cette coexistence incombe à la fois aux chrétiens et aux musulmans », a-t-il souligné.
Pour sa part, le courant aouniste, qui pourrait présenter aujourd’hui même son candidat, a continué hier à accuser le ministère de l’Intérieur de retarder la distribution des cartes électorales aux moukhtars des localités de Baabda-Aley, et cela alors même que le ministre a choisi une date « trop rapprochée » pour le scrutin.
Avec le lancement hier de la campagne officielle, les préparatifs pour la législative partielle prévue à Baabda-Aley le 14 septembre prochain est entrée dans une nouvelle phase, sans que l’on puisse pour le moment entrevoir les signes d’une véritable bataille électorale, d’autant que l’homme qui aurait pu cristalliser le choix unique de l’opposition chrétienne,...
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