Développement Accueil populaire pour Battle à Kfarkatra

Répondant à l’invitation de M. Walid Maalouf, un homme d’affaires américain d’origine libanaise, l’ambassadeur des États-Unis, Vincent Battle, s’est rendu hier à Kfarkatra, au Chouf, accompagné de plusieurs cadres du personnel de l’ambassade et de responsables de l’Agence américaine pour le développement international (USaid).
La délégation a été accueillie par les notables et la population de la localité à l’église Notre-Dame de la Délivrance, où une réunion s’est tenue en présence notamment du président du conseil municipal, Youssef Younès, du moukhtar, Wajih Nassar, de l’archimandrite, Nabih Safi, du responsable local du Parti socialiste progressiste (PSP), Sultan Nasr, et de M. Maalouf.
M. Battle et la délégation qui l’accompagnait ont ensuite inspecté une série de projets financés par l’USaid et relatifs à l’infrastructure de la localité.
Ils ont également inspecté les travaux de construction des nouveaux bâtiments de l’église, d’une superficie totale de 600 mètres carrés.
Les nouveaux bâtiments comprennent le salon de l’église qui est à présent terminé et la nouvelle église actuellement en cours de construction au-dessus du salon pour laisser assez de place à l’ancienne église qui date de plus de 200 ans et dont la restauration a été financée grâce au chef du PSP, Walid Joumblatt, et aux députés Nehmé Tohmé et Nabil Boustani.
Dans une allocution de circonstance, le diplomate américain a rendu hommage aux responsables de ce projet, notamment Mgr Safi et MM. Younès et Maalouf.
La grande majorité du financement de ce projet, a-t-il ajouté, provient de l’émigration libanaise aux États-Unis et de diverses associations américaines et catholiques.
Il a réitéré la détermination des États-Unis à aider au retour à la vie normale dans toutes les régions du pays « pour reconstruire et moderniser l’infrastructure, les écoles, les dispensaires et les institutions agricoles ».
Cela, a-t-il poursuivi, « contribue à l’édification de l’État, y compris les lieux de culte qui sont autant de centres culturels et sociaux au service de l’homme », rappelant sa récente tournée aux États-Unis pour convaincre les émigrés libanais d’investir dans leur pays d’origine.