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Baabda-Aley - Pour Toufic Hindi, le « jeu n’en vaut pas la chandelle » Divergences d’opinions au sein de l’opposition

Certains désaccords commencent à transparaître au niveau de l’opposition concernant l’option à suivre pour la bataille électorale de Baabda-Aley, notamment entre l’ancien chef du gouvernement de transition, le général Michel Aoun, qui est déterminé à mener bataille, et le député Pierre Gemayel, qui serait plutôt en faveur d’un consensus. Ainsi les deux hommes se sont-ils échangé des flèches à travers les médias, ces deux derniers jours, M. Gemayel accusant le général Aoun de « vouloir mener une bataille avec d’autres troupes que les siennes ». Ce à quoi le général Aoun a répondu, laconique : « Beaucoup de jeunes militants ont été arrêtés ces dernières années, mais ils n’ont jamais rencontré de Kataëb en prison. »

Par ailleurs, le secrétariat du Rassemblement de Kornet Chehwane s’est réuni hier pour discuter de la partielle de Baabda-Aley. Le secrétariat a débattu des positions des différentes forces politiques concernées par le sujet. À l’issue de la réunion, décision a été prise de contacter toutes les personnes concernées pour plus de concertations, en attendant de prendre la position appropriée.
Deux membres des Assises de Kornet Chehwane ont en outre pris position au sujet de la partielle de Baabda. Il s’agit de MM. Gabriel Murr et Toufic Hindi.
L’ex-député Gabriel Murr a plaidé en faveur d’élections « dont les résultats, quels qu’ils soient, aboutiront à préserver la démocratie au Liban ».
Fustigeant tous ceux qui estiment que la partielle de Baabda-Aley ne doit pas être une réédition de la partielle du Metn, M. Murr a estimé que « les résultats des élections du Metn étaient une source de fierté pour la liberté d’opinion, contre le despotisme, la tutelle, la succession héréditaire au niveau de la Chambre, la répression des libertés et la violation des lois et de la Constitution ».
Se déchaînant contre le pouvoir et le Conseil constitutionnel, M. Murr a estimé que le principe des élections constitue « le seul moyen pour le rétablissement de l’indépendance, de la souveraineté et de la libre décision, parce que le peuple est à la source de tous les pouvoirs ». « La partielle du Metn, qui a révélé au monde entier l’opinion de la majorité du peuple libanais concernant ce pouvoir, a été un germe d’espoir pour beaucoup de jeunes », a ajouté M. Murr, en indiquant que le pouvoir avait réagi à cette victoire « d’une manière despotique », poussant les jeunes à « quitter le pays ».
Pour sa part, M. Toufic Hindi, qui est l’un des représentants des Forces libanaises au sein du groupe de Kornet Chehwane, a estimé que l’affaire de la partielle de Baabda-Aley « n’en vaut pas la chandelle », et qu’il vaut mieux œuvrer pour le consensus dans une région pluraliste du pays, pour ne pas donner une image de division « et montrer que le Liban est réellement capable de gérer ses propres affaires et ses différences sans tutelle ».
M. Hindi a plaidé en faveur « d’élections dans un climat de liberté et d’intégrité pour permettre au peuple de participer en toute liberté et de vivre la démocratie, qui repose sur les libertés et l’alternance ».
« Tout le monde est gêné par cette échéance, mais il est encore temps de nous concerter pour traverser cette étape en préservant la démocratie et la coexistence », a-t-il ajouté.
Certains désaccords commencent à transparaître au niveau de l’opposition concernant l’option à suivre pour la bataille électorale de Baabda-Aley, notamment entre l’ancien chef du gouvernement de transition, le général Michel Aoun, qui est déterminé à mener bataille, et le député Pierre Gemayel, qui serait plutôt en faveur d’un consensus. Ainsi les deux hommes se...