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Patrimoine Audeh pose la première pierre du sanctuaire de Nourieh (photos)

C’est au cours d’une émouvante cérémonie que le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, a posé la première pierre du nouveau sanctuaire de Nourieh, au centre-ville, détruit pendant la guerre.
Au cours de la cérémonie, Mgr Audeh a déposé, dans le trou destiné à recevoir la première pierre, une croix et un papier sur lequel était inscrite la date du début des travaux.
Auparavant, le prélat avait célébré la messe à la cathédrale Saint-Georges située à proximité, en présence de plusieurs personnalités, notamment l’ancien ministre Ghassan Tuéni, le PDG d’an-Nahar, Gébrane Tuéni, et le député Atef Majdalani.
Après la messe, Mgr Audeh s’est rendu sur le site de Nourieh à la tête d’un cortège de fidèles portant l’icône miraculeuse.
Tous ceux qui ont connu le Beyrouth d’avant-guerre se rappellent très bien la petite chapelle sombre et l’icône miraculeuse accrochée à l’un de ses murs, lieu de pèlerinage des Beyrouthins, toutes confessions confondues.
Les personnes qui désiraient faire un vœu tentaient de coller une piécette de cinq piastres (ou plus) sur l’icône. Si la piécette collait, cela signifiait que le vœu serait exaucé.
Situé au cœur des vieux souks qui portaient son nom et qui ont aujourd’hui disparu, le sanctuaire, dédié à la Vierge, avait été détruit durant la guerre.
D’une superficie de 70 mètres carrés, il sera édifié suivant les méthodes traditionnelles avec des pierres taillées à l’ancienne. De forme cubique, il sera précédé d’arcades rappelant celles de l’ancien souk el-Nourieh.
C’est au cours d’une émouvante cérémonie que le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, a posé la première pierre du nouveau sanctuaire de Nourieh, au centre-ville, détruit pendant la guerre.Au cours de la cérémonie, Mgr Audeh a déposé, dans le trou destiné à recevoir la première pierre, une croix et un papier sur lequel était inscrite la date du...