Rechercher
Rechercher

Actualités

VIE POLITIQUE - Le Premier ministre s’est rendu hier à Ryad Hariri insiste sur une accélération des réformes (Photo)

Le Premier ministre Rafic Hariri a résumé samedi en quelques phrases la politique économique de son gouvernement, tout en insistant une fois de plus sur la nécessité de hâter les réformes administratives en prévision des opérations de privatisation. Selon lui, « si les réformes n’ont pas lieu aujourd’hui, elles nous coûteront plus cher demain ».
M. Hariri a tenu ces propos lors d’un dîner organisé au Grand Sérail, à l’occasion du 30e anniversaire de la Chambre libanaise de commerce et d’industrie, et en l’honneur de la délégation de la Chambre internationale de commerce actuellement en visite au Liban, sous la conduite de Jean-René Fourtou. De nombreuses personnalités officielles, parlementaires, diplomatiques et économiques ont été conviées à ce repas au cours duquel M. Fourtou a pris la parole, après Adnan Kassar, pour rappeler que la délégation « multinationale » se trouvait au Liban pour célébrer notamment l’anniversaire de la fondation de la Chambre de commerce libanaise.
Le chef du gouvernement a déclaré à son tour : « Vous savez que nous avons déployé de grands efforts au cours des années passées pour réaliser l’objectif suivant : la restructuration de l’économie libanaise en donnant plus de responsabilités au secteur privé et de manière à l’adapter au processus de mondialisation qui implique l’abolition des barrières douanières et fiscales ». Rappelant aussi que le Liban avait signé dans ce cadre de nombreux accords bilatéraux et de partenariat afin de promouvoir la coopération avec les pays arabes ou étrangers, M. Hariri a ajouté : « Cette opération de restructuration visait surtout à encourager le secteur privé à accomplir des tâches où il se montre plus efficace (que le secteur public) ».
Se félicitant d’autre part du système scolaire et universitaire libanais qui permet de former « des compétences et une main-d’œuvre qualifiée tout à fait adaptée au marché actuel », le Premier ministre a indiqué que l’État avait déjà conclu un accord d’association avec l’Union européenne et que le Liban sera membre de l’Organisation mondiale du commerce avant la fin de l’année prochaine.
Il a toutefois reconnu l’existence d’obstacles sur la voie des réformes prévues par le gouvernement, déclarant à ce sujet : « Il y a des hésitations et des tiraillements qui entravent le processus de privatisation, le dégraissage de l’administration et la réduction de ses dépenses ». Il a poursuivi : « Mais nous sommes persuadés que ces réformes sont indispensables, et si elles n’ont pas lieu aujourd’hui, elles nous coûteront plus cher demain. En tout état de cause, nous allons essayer de persévérer dans l’exploitation du choc positif induit par la conférence de Paris II, comme nous allons tenter aussi de mettre à profit l’amélioration du taux de croissance et d’avancer dans l’application des réformes conformément au programme établi en 2001. »
Notons par ailleurs que la délégation internationale s’était rendue auparavant, dans la matinée du samedi, chez le président Émile Lahoud.
Par ailleurs, M. Hariri a entamé hier une visite à Ryad où il a d’abord été reçu par le roi Fahd. Les deux hommes ont évoqué « les développements aux plans arabe, islamique et international, dont la situation en Irak et dans les territoires palestiniens, ainsi que les moyens de renforcer les relations bilatérales ».
Peu après son arrivée en Arabie saoudite, le Premier ministre a été reçu par le ministre de la Défense, le prince Sultan ben Abdel-Aziz, qui a déclaré à la presse avoir passé en revue avec lui « les relations privilégiées saoudo-libanaises ».
« Lors de ses visites dans le royaume, Rafic Hariri représente tous les Libanais, et il vient servir le Liban et la nation arabe », a ajouté le prince Sultan.
Le chef du gouvernement s’est également entretenu avec le prince héritier Abdallah ben Abdel-Aziz.
Le Premier ministre Rafic Hariri a résumé samedi en quelques phrases la politique économique de son gouvernement, tout en insistant une fois de plus sur la nécessité de hâter les réformes administratives en prévision des opérations de privatisation. Selon lui, « si les réformes n’ont pas lieu aujourd’hui, elles nous coûteront plus cher demain ».M. Hariri a tenu ces...