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Sport, détente et... symphonie de clochettes à Laqlouq (photo)

La restauration n’est décidément pas un problème à Annaya, où une vingtaine de restaurants et de snacks proposent leurs services aux clients, servant des spécialités libanaises comme les mezzés, les barbecues, les manakiches... Dans la plupart des établissements, l’addition ne dépasse pas les 15 dollars par personne.
Pour ce qui est des hôtels, trois sont encore opérationnels dans le village, après la fermeture de deux grands établissements qui étaient pourtant les premiers à ouvrir leurs portes. Dotés de restaurants libanais, ils louent des chambres à des prix variant entre 60 000 LL et 90 000 LL.
On peut choisir également de revenir vers Byblos, sur le littoral, ou alors de pousser vers le très touristique Laqlouq, en passant par Ehmej. À Laqlouq, tout un programme attend les touristes, été comme hiver, puisque le projet « Laqlouq village vacances » de cette belle région montagneuse comporte une station de ski.
Dans le même projet, qui s’étend de 1 700 à 2 000 mètres d’altitude, se trouvent deux hôtels dotés d’une piscine remplie d’eau de source et d’une autre pour enfants, et de deux restaurants, l’un libanais et l’autre européen. Des soirées au feu de camp sont organisées tous les samedis, et parfois les vendredis. Quand il fait trop froid, ces mêmes soirées se déroulent dans une salle, autour d’une cheminée. Les prix des chambres d’hôtels (simple, double, triple ou quadruple) varient entre 18 et 40 dollars par personne en semaine, et entre 23 et 50 dollars en week-end, augmentant de 20 % environ en hiver. Il est également possible de louer des chalets pour un ou plusieurs jours. Pour plus d’informations, contacter le 09/430006.
Pour ce qui est du ski, la station de Laqlouq offre aux amateurs sept remontées mécaniques, dont deux homologuées par la fédération internationale (la moyenne d’un ticket de ski pour la journée étant de 20 dollars pour les adultes, 10 dollars pour les enfants). Il existe également un plateau de ski de fond à la superficie considérable.
Un éventail très vaste d’activités peuvent également être exercées dans le cadre d’une nature paradisiaque, dominée par les peupliers : VTT, quads, promenades à dos d’âne, randonnées, équitation (avec moniteur)... Pour les randonnées ainsi que pour les promenades à cheval, il existe des circuits d’une grande beauté qu’il est bon d’explorer. Par ailleurs, une nouvelle activité, l’alpinisme, sera lancée au printemps prochain : une montagne vient d’être équipée avec l’aide de l’armée, de 60 voies d’alpinisme. Une école enseignant les règles de ce sport sera fondée par la même occasion.
À Laqlouq, on peut tout simplement se reposer, passer du bon temps entre amis et... écouter la symphonie des clochettes de vaches. Pour ceux qui n’ont pas entendu parler de cette nouvelle mode ressurgie du passé, il est temps de se rattraper. Il est en effet charmant de constater combien les sons des clochettes des vaches, qu’on promène deux fois par jour non loin des hôtels, peuvent être différents les uns des autres. Dans tous les cas, l’arrivée de ces dames de noir et blanc vêtues ajoute à l’atmosphère du lieu un je ne sais quoi de magique et d’indéfinissable.
Outre les sports et les activités de plein air, il existe dans les environs de Laqlouq des sites archéologiques qui valent la peine d’être visités, comme le temple romain de Yanouh par exemple, qui n’est pas loin. Mais le site le plus curieux reste celui des maisons troglodytes, taillées dans la roche il y a 400 et 200 ans, à Laqlouq même. Désertées aussi récemment qu’en 1975, elles ont un besoin urgent de rénovation. Il faudrait également y détruire les constructions en béton ajoutées ça et là pendant la guerre.
Des sites naturels d’une grande beauté méritent aussi d’être explorés, comme le sommet appelé « Saydet el-Arn », du nom de l’église qui se trouve au bas de la montagne. Une randonnée jusqu’au sommet, par beau temps, réserve une vue extraordinaire.
Plus loin, vers Tannourine, se trouvent trois fameux gouffres bien connus des spéléologues, dont celui de Baakara, avec ses trois ponts naturels et ses 240 mètres de profondeur. S’il est le seul des trois à être visible de la route, il est possible aux marcheurs d’emprunter un petit chemin qui les mènera plus près des deux autres, celui de Balaa (125 mètres), et de Jouret el-Abed (250 mètres). Outre l’intérêt qu’ils représentent pour les spéléologues expérimentés (il n’est pas conseillé aux amateurs insuffisamment entraînés de s’y aventurer), les gouffres offrent un spectacle impressionnant aux randonneurs.
La restauration n’est décidément pas un problème à Annaya, où une vingtaine de restaurants et de snacks proposent leurs services aux clients, servant des spécialités libanaises comme les mezzés, les barbecues, les manakiches... Dans la plupart des établissements, l’addition ne dépasse pas les 15 dollars par personne.Pour ce qui est des hôtels, trois sont encore...