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Diplomatie - Le ministre des Affaires étrangères au Caire Obeid : Le Liban est un passage obligé vers la paix

Le chef de la diplomatie libanaise, Jean Obeid, s’est dit certain hier que le Liban et la Syrie sont des passages obligés vers une solution globale à la crise régionale, en particulier si l’on veut régler une fois pour toutes la question des réfugiés palestiniens.
Les propos de M. Obeid ont été tenus au salon d’honneur de l’AIB, quelques instants avant le décollage de l’avion qui l’a transporté au Caire, où il assistera à la réunion extraordinaire de la commission de suivi arabe qui se tient dans la capitale égyptienne.
La délégation libanaise comprend également MM. Nagi Abi Assi, directeur des affaires politiques, et Hicham Dimachkiyé, directeur des affaires arabes au palais Bustros.
La réunion de la commission de suivi précède la réunion au niveau ministériel qui se tient au Caire en septembre, a précisé M. Obeid avant son départ. Il sera question de la conjoncture en Irak et en Cisjordanie, ainsi que des difficultés auxquelles se heurte la « feuille de route » américaine.
« Le Liban, a poursuivi le chef de la diplomatie, est fermement attaché à ses constantes nationales, c’est-à-dire aux positions sur lesquelles l’unanimité s’est faite sur le plan interne. Il compte ensuite sur la solidarité arabe, mais surtout, en troisième lieu, sur la légalité internationale et les résolutions de l’Onu. Que ce soit au sein de la commission de suivi arabe ou au cours du prochain congrès, nos positions s’inspireront de ces constantes nationales, de la solidarité arabe et des résolutions de la légalité internationale. »
Pour quelle raison, a-t-on demandé à M. Obeid, le sous-secrétaire d’État américain William Burns, qui s’apprête à effectuer une nouvelle tournée dans la région, ne fera escale ni à Damas ni à Beyrouth ? Et le chef de la diplomatie libanaise de répondre : « Je pense que cette tournée est en rapport avec la “feuille de route”, qui ne nous concerne pas. Je trouve donc normal qu’elle se limite aux parties concernées. Mais je pense que, le moment venu, le Liban et la Syrie seront un passage obligé vers la résolution du problème des réfugiés, ainsi que vers une solution juste et globale qui permettra l’instauration de la paix au Liban. »
Sur un autre plan, M. Obeid a confirmé que son département prépare un train de nominations et de permutations des fonctionnaires de la deuxième et de la troisième catégories. Le développement dans l’équité du cadre des affaires étrangères est un principe d’action permanent, a-t-il dit, sans pour autant préciser la date du train promis, mais en affirmant qu’il pourrait se produire « dans un proche avenir ».
Le chef de la diplomatie libanaise, Jean Obeid, s’est dit certain hier que le Liban et la Syrie sont des passages obligés vers une solution globale à la crise régionale, en particulier si l’on veut régler une fois pour toutes la question des réfugiés palestiniens.Les propos de M. Obeid ont été tenus au salon d’honneur de l’AIB, quelques instants avant le décollage de...