Henri Hélou à Moukhtara et à Bkerké (photo)

Le député élu de Baabda-Aley, Henri Hélou, a rendu visite avant-hier samedi au chef du PSP, Walid Joumblatt (qui a également reçu une délégation du syndicat des agriculteurs, ainsi que de la coopérative de la betterave sucrière de la Békaa, venue lui faire part de ses doléances). Une visite de remerciements après le soutien que le leader druze lui a apporté au cours de la partielle. « Vous vous souvenez de la vieille relation qui unissait Pierre Hélou à Kamal Joumblatt ; je suis venu creuser ce même sillon avec Walid bey », a déclaré Henri Hélou aux journalistes sur le perron de Moukhtara. « J’espérais un taux de participation plus élevé, mais il est trop tôt pour analyser les raisons de cet abstentionnisme. Surtout que c’était une partielle et que, dans ce cas, l’enthousiasme est bien inférieur à celui qui prévaut au cours d’une véritable législative », a-t-il ajouté. Rappelant qu’il avait évoqué durant toute la campagne « l’unité nationale et le modérantisme politique », ces deux constantes constituant, selon lui, « l’avenir du pays ».
Après Moukhtara samedi, Bkerké dimanche. Henri Hélou a assisté à la messe dominicale célébrée hier par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir – qui l’avait reçu auparavant pour un entretien, avant qu’il ne s’envole pour une tournée européenne de plus d’un mois.
Signalons d’autre part que le député de Aley, Akram Chéhayeb, a confirmé avoir assuré au maître de Bkerké que la partielle de Baabda-Aley « ne méritait pas la mobilisation » des habitants de la circonscription. Il a estimé également que si la participation de l’électorat druze a été faible, « c’est en raison des discours politiques qui avaient mis l’accent sur le modérantisme incarné par Henri Hélou », assurant que l’impact du dossier des déplacés a été « catastrophique » sur toutes les étapes de la partielle.
Le président de la commission parlementaire de l’Environnement, qui s’exprimait samedi aux micros de la chaîne de télévision de la LBC, a en outre nié une éventuelle couverture politique ou confessionnelle au dossier de la banque al-Madina, espérant que toute la lumière sera faite à ce sujet afin de préserver la réputation du secteur bancaire libanais. Il a enfin indiqué que l’on « se dirige tout droit vers un conflit sur le dossier des déchets, comme ce qui s’était passé pour le cellulaire ».