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Services publics Le dossier du cellulaire à nouveau examiné par le Conseil supérieur pour la privatisation

Le Conseil supérieur pour la privatisation a tenu hier une réunion sous la présidence du Premier ministre, Rafic Hariri, afin de poursuivre l’examen du dossier de la privatisation de la téléphonie mobile. Étaient présents à cette réunion le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, le ministre de la Justice, Bahige Tabbarah, le ministre des Finances, Fouad Siniora, le ministre de l’Économie, Marwan Hamadé, le ministre du Travail, Assaad Herdane, le secrétaire général du Conseil supérieur pour la privatisation (CSP), Ghazi Youssef, et le représentant du conseiller financier de la banque britannique HSBC, Karim Saïd.
Les discussions ont porté sur les conditions de l’appel d’offres qui devrait être lancé prochainement afin de fixer les modalités de la double opération d’enchères et d’adjudication relative à la privatisation du cellulaire. Les enchères seront lancées en vue de la vente de deux licences d’exploitation du réseau de la téléphonie mobile. Quant à l’adjudication, elle portera sur les conditions d’un contrat de gestion qui pourrait être conclu avec des opérateurs internationaux au cas où le gouvernement n’obtiendrait pas un prix suffisamment élevé pour la vente des licences d’exploitation. Auquel cas, la gestion se fera pour le compte de l’État qui restera ainsi propriétaire du réseau. Les sociétés internationales qui participeront à l’appel d’offres devront présenter des propositions aussi bien pour les enchères (l’achat d’une licence d’exploitation) que pour l’adjudication (la gestion pour le compte de l’État).
En prévision de cette double opération, le ministre des Télécommunications insiste pour que, dans une étape préliminaire, le gouvernement crée deux sociétés qui prendraient possession de l’ensemble du réseau et des contrats en base desquels les deux opérateurs actuels, FTML-Cellis et LibanCell, gèrent le réseau pour le compte de l’État. M. Cardahi souligne que c’est lorsque les contrats et la propriété du réseau seront transférés aux deux sociétés créées par l’État que le gouvernement pourra soit vendre les licences d’exploitation, soit conclure les contrats de gestion.
Les modalités de création de ces deux sociétés ont été au centre de la réunion du Conseil supérieur pour la privatisation, hier. Au terme des débats, la banque britannique HSBC (consultant du gouvernement pour le dossier de la privatisation du cellulaire) a été chargée de préparer une étude technique définissant les conditions juridiques et administratives nécessaires pour la création des deux sociétés en question.
Les participants à la réunion du CSP ont, d’autre part, examiné certains détails du cahier des charges relatif à l’appel d’offres qui sera lancé en vue des enchères et de l’adjudication.
Le Conseil supérieur pour la privatisation a tenu hier une réunion sous la présidence du Premier ministre, Rafic Hariri, afin de poursuivre l’examen du dossier de la privatisation de la téléphonie mobile. Étaient présents à cette réunion le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, le ministre de la Justice, Bahige Tabbarah, le ministre des Finances, Fouad...