« Voir le Sud. » Le projet a été lancé hier par le représentant personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Liban-Sud, Staffan de Mistura, à partir de la Maison des Nations unies, place Riad el-Solh. C’est au cours d’une conférence de presse, tenue à l’occasion de la journée mondiale de la paix, célébrée depuis 1981 le 21 septembre de chaque année, que ce projet, qui devrait encourager tous les Libanais à connaître la zone méridionale du pays, a été présenté. Ont pris part à la conférence de presse le ministre de l’Information, Michel Samaha, le représentant permanent du Pnud au Liban, Yves de San, et le directeur du centre d’information des Nations unies, Négib Friji.
Depuis son arrivée au Liban, M. de Mistura a œuvré pour la normalisation de la situation au Liban-Sud. Le plus grand projet qu’il avait entamé, il y a trois ans, était certes le déminage de la zone anciennement occupée, et cela en coopération avec le gouvernement libanais et grâce à un don des Émirats arabes unis. « Aujourd’hui, 70 % des villages de la zone méridionale sont déminés », a indiqué au cours de la conférence de presse M. de Mistura, soulignant qu’il fallait au Liban-Sud parer au plus urgent et déminer les zones habitées, gardant pour plus tard le déminage de la ligne bleue, tracée par les Nations unies pour délimiter la frontière entre le Liban et Israël. Et de poursuivre que le déminage du Liban-Sud a été effectué en un temps record. « Une telle opération aurait dû prendre 54 ans », a-t-il dit.
Avant de présenter le projet qui sera lancé en octobre et qui entre – à l’instar de tous les programmes de l’Onu pour le Liban-Sud – dans le cadre de la normalisation de la situation de la zone anciennement occupée, M. de Mistura a indiqué que « par rapport à d’autres zones, le Liban – comme ça a été récemment dit au Vatican – peut être comparé à un îlot de stabilité », ajoutant cependant que « les Nations unies demeurent préoccupées par la fragilité de la situation tout au long de la ligne bleue, qui se traduit par les cycles de survols et des tirs de DCA ».
Se penchant sur le projet qui sera intitulé « Voir le Sud », le représentant personnel du secrétaire général des Nations unies a indiqué qu’il consiste en un concours qui sera lancé au début du mois d’octobre pour déterminer comment les Libanais conçoivent le Liban-Sud.
Relevant que de plus amples informations seront disponibles en octobre, M. de Mistura a indiqué que ce concours s’adresse essentiellement aux étudiants qui devraient présenter des projets relatifs à l’art, l’architecture, la culture et l’histoire, en d’autres termes, au paysage du Liban-Sud.
Cette initiative devrait rassembler plusieurs parties qui travailleront en coopération avec le bureau du représentant personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Liban-Sud, notamment des organisations onusiennes, des pays donateurs, des universités, le secteur privé et les ONG.
Prenant la parole, le ministre de l’Information a rendu hommage aux efforts déployés par les Nations unies pour le maintien de la paix dans le monde, notamment au Liban-Sud et en Irak, soulignant qu’une paix juste et durable ne peut être instaurée, en Irak ou ailleurs, sans l’apport des Nations unies. Et d’inviter l’Onu à se réapproprier son rôle dans les négociations de paix au Moyen-Orient.
Se penchant sur l’initiative du représentant personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Liban-Sud, M. Samaha a indiqué que le gouvernement libanais ne soutiendra pas uniquement le projet mais travaillera en partenariat avec les Nations unies. « Le projet “Voir le Sud”, devrait ramener la zone méridionale du pays dans le giron de l’État », a-t-il dit. Et de poursuivre que c’est ainsi grâce à l’apport des jeunes et des étudiants que la société libanaise en entier posera un autre regard sur cette zone marginalisée du pays.
Et M. Samaha d’annoncer que dès la semaine prochaine, les médias officiels diffuseront, quotidiennement durant quatre mois, un programme ayant pour thème la citoyenneté et l’appartenance.
Pat.K.
Depuis son arrivée au Liban, M. de Mistura a œuvré pour la normalisation de la situation au Liban-Sud. Le plus grand projet qu’il avait entamé, il y a trois ans, était certes le déminage de la zone anciennement occupée, et cela en coopération avec le gouvernement libanais et grâce à un don des Émirats arabes unis. « Aujourd’hui, 70 % des villages de la zone méridionale sont déminés », a indiqué au cours de la conférence de presse M. de Mistura, soulignant qu’il fallait au Liban-Sud parer au plus urgent et déminer les zones habitées, gardant pour plus tard le déminage de la ligne bleue, tracée par les Nations unies pour délimiter la frontière entre le Liban et Israël. Et de poursuivre que le déminage du Liban-Sud a été effectué en un temps record. « Une telle opération aurait dû prendre 54 ans », a-t-il dit.
Avant de présenter le projet qui sera lancé en octobre et qui entre – à l’instar de tous les programmes de l’Onu pour le Liban-Sud – dans le cadre de la normalisation de la situation de la zone anciennement occupée, M. de Mistura a indiqué que « par rapport à d’autres zones, le Liban – comme ça a été récemment dit au Vatican – peut être comparé à un îlot de stabilité », ajoutant cependant que « les Nations unies demeurent préoccupées par la fragilité de la situation tout au long de la ligne bleue, qui se traduit par les cycles de survols et des tirs de DCA ».
Se penchant sur le projet qui sera intitulé « Voir le Sud », le représentant personnel du secrétaire général des Nations unies a indiqué qu’il consiste en un concours qui sera lancé au début du mois d’octobre pour déterminer comment les Libanais conçoivent le Liban-Sud.
Relevant que de plus amples informations seront disponibles en octobre, M. de Mistura a indiqué que ce concours s’adresse essentiellement aux étudiants qui devraient présenter des projets relatifs à l’art, l’architecture, la culture et l’histoire, en d’autres termes, au paysage du Liban-Sud.
Cette initiative devrait rassembler plusieurs parties qui travailleront en coopération avec le bureau du représentant personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Liban-Sud, notamment des organisations onusiennes, des pays donateurs, des universités, le secteur privé et les ONG.
Prenant la parole, le ministre de l’Information a rendu hommage aux efforts déployés par les Nations unies pour le maintien de la paix dans le monde, notamment au Liban-Sud et en Irak, soulignant qu’une paix juste et durable ne peut être instaurée, en Irak ou ailleurs, sans l’apport des Nations unies. Et d’inviter l’Onu à se réapproprier son rôle dans les négociations de paix au Moyen-Orient.
Se penchant sur l’initiative du représentant personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Liban-Sud, M. Samaha a indiqué que le gouvernement libanais ne soutiendra pas uniquement le projet mais travaillera en partenariat avec les Nations unies. « Le projet “Voir le Sud”, devrait ramener la zone méridionale du pays dans le giron de l’État », a-t-il dit. Et de poursuivre que c’est ainsi grâce à l’apport des jeunes et des étudiants que la société libanaise en entier posera un autre regard sur cette zone marginalisée du pays.
Et M. Samaha d’annoncer que dès la semaine prochaine, les médias officiels diffuseront, quotidiennement durant quatre mois, un programme ayant pour thème la citoyenneté et l’appartenance.
Pat.K.
« Voir le Sud. » Le projet a été lancé hier par le représentant personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Liban-Sud, Staffan de Mistura, à partir de la Maison des Nations unies, place Riad el-Solh. C’est au cours d’une conférence de presse, tenue à l’occasion de la journée mondiale de la paix, célébrée depuis 1981 le 21 septembre de chaque année, que ce...
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