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Liban-Italie - Le chef du Parlement reçu par le président Ciampi Berry : Il faut retrouver l’esprit de Madrid et donner un rôle à l’Onu au P-O (photo)

Le président italien, Carlo Azeglio Ciampi, a réaffirmé hier l’attachement de son pays « à continuer à soutenir le Liban et à consolider la coopération bilatérale », tout en faisant part de son inquiétude concernant la situation « particulièrement délicate » qui prévaut actuellement au Proche-Orient.
Le président Ciampi recevait hier le chef du Parlement, Nabih Berry, qui poursuit sa visite officielle en Italie et dans la Cité du Vatican, en présence des députés Robert Ghanem et Fayez Ghosn, ainsi que du chargé d’affaires libanais à Rome, Fadi Hajj Ali. Le n° 2 de l’État a rendu hommage à son hôte, « qui jouit d’un grand respect dans le monde arabe », saluant les initiatives italiennes, « qui ont aidé, de tous temps et à tous les niveaux, le Liban ». Il a fait ainsi référence à la participation italienne à la force multinationale en 1982, affirmant que l’Italie est « le premier pays européen à avoir contribué au développement du Liban et de sa partie méridionale », et assurant qu’au moment où bon nombre d’États et d’institutions internationales ne croyaient plus à la résurrection du Liban, « l’Italie nous a accordé de nombreux crédits afin de nous aider à relancer notre économie ». Nabih Berry a également salué la participation de l’Italie à la conférence de Paris II, félicitant Rome pour sa présidence tournante de l’UE depuis juillet dernier.
Au sujet de la situation au Proche-Orient, notamment en Irak et dans les territoires palestiniens, ainsi que des agressions répétées d’Israël contre le Liban, le président de la Chambre a affirmé que les solutions ne devraient pas se limiter uniquement au terrain, mais qu’il fallait qu’elles prennent en compte les peuples. « Une terre n’a aucun prix sans un peuple », a-t-il dit, prévenant que toute solution qui ne respecterait pas ce postulat mènerait à un gouffre d’instabilité dans les territoires palestiniens, ainsi qu’à de nouvelles crises, « dont le problème de l’implantation au Liban ».
« Nous avons toujours dit que la solution n’est pas sécuritaire, à l’instar de ce qu’Israël essaie de faire croire, mais politique dans sa globalité – une solution dont les derniers points concerneraient le cessez-le-feu. Voilà pourquoi nous devrions retrouver l’esprit de Madrid et donner (au Proche-Orient) un rôle aux Nations unies », a conclu M. Berry.
Signalons qu’un dîner a été offert en l’honneur de la délégation libanaise par le président du groupe Italie-Liban à la Chambre des députés, Dario Rivolta. Qui a rendu hommage au rôle du Liban et au message qu’il véhicule, insistant sur le renforcement des relations bilatérales.
Le président italien, Carlo Azeglio Ciampi, a réaffirmé hier l’attachement de son pays « à continuer à soutenir le Liban et à consolider la coopération bilatérale », tout en faisant part de son inquiétude concernant la situation « particulièrement délicate » qui prévaut actuellement au Proche-Orient.Le président Ciampi recevait hier le chef du Parlement, Nabih Berry,...