Mais la satisfaction d’Israël a été tempérée par les pressions américaines contre la colonisation juive des territoires occupés. Ariel Sharon a ainsi reporté une décision sur le tracé de la ligne de sécurité en Cisjordanie, qualifiée de mur de la honte par les Palestiniens, de crainte de pénalités financières de Washington. Arafat, le principal concerné, a minimisé, pour sa part, l’initiative américaine. « Aucune décision de ce genre ne nous ébranlera », a-t-il lancé à des centaines de partisans rassemblés devant son QG assiégé à Ramallah.
Toutefois, les autorités palestiniennes ont fait part de leur préoccupation : « C’est un jour noir pour les Nations unies », a ainsi déclaré Saëb Erakat. « J’espère qu’Israël n’interprétera pas cette décision comme un permis de tuer Arafat. »
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