« Autrefois, il existait de grands hommes qui se sont consacrés à la sauvegarde et à l’édification de la patrie. La corruption était alors une exception et nous connaissions tous les corrompus. Aujourd’hui, c’est tout le contraire », a-t-il ajouté dans un discours prononcé hier à Baalbeck à l’occasion d’une cérémonie de remise de diplômes placée sous son patronage.
Le député de Beyrouth s’est ensuite demandé comment le Liban peut espérer recevoir une assistance quelconque « si toutes les assistances disparaissent à peine reçues ».
« Nous nous trouvons au bord d’une réalité extrêmement dangereuse. Paris II a été l’occasion pour les pays donateurs de s’engager à aider le Liban à atteindre la stabilité financière en fonction d’un projet de réforme financière. Aujourd’hui, les pays donateurs n’ignorent pas que le climat politique a changé avec le nouveau gouvernement et que ce projet est devenu irréalisable », a-t-il poursuivi.
Et de conclure : « Les tiraillements politiques internes nous font plus de tort que les retombées de la situation régionale, qui est pourtant excessivement dangereuse, surtout en Irak et en Palestine. »
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Affaires sociales, Assaad Diab, des anciens députés Saoud Rouphayel et Ismaïl Succarieh et de plusieurs autres personnalités.
D’autre part, M. Pharaon a rencontré, dans son bureau d’Achrafieh, le président de l’association al-Wafaa, cheikh Bilal Safieddine, puis le député Mohammed Berjaoui à la tête d’une délégation du bureau de relations publiques au Hezbollah.
La réunion a servi à un tour d’horizon de la situation sur le double plan local et régional.
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